Konan Banny et Essy Amara officiellement candidats à la présidentielle

  • Source: RFI
  • Date: sam. 22 août 2015
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Deux poids lourds de la scène politique ivoirienne sont officiellement candidats à l'élection présidentielle d'octobre prochain. Charles Konan Banny et Essy Amara ont déposé leurs dossiers de candidatures auprès de la Commission électorale indépendante, vendredi 21 août.

Si candidats-affy-nguessan-ouattara" target="_blank">Pascal Affi N'Guessan se présente sous l'étiquette FPI qu'il préside, certains ont longtemps cru que les membres de la jeune Coalition nationale pour le changement (CNC) auraient accordé leurs violons pour présenter eux aussi un candidat unique. Un champion qui aurait ainsi plus d'envergure, plus de poids. Mais ni Essy Amara ni Charles Konan Banny ne revendiquent l'étiquette CNC.

Le premier des deux ténors de l'opposition à s'être rendu vendredi à la CEI a été Essy Amara, ancien ministre des Affaires étrangères, ex-secrétaire général de l'Union africaine et ex-président de l'Assemblée générale des Nations unies. Après avoir déposé son dossier de candidature, Essy Amara a expliqué à la presse qu'il se présentait finalement en tant que candidat « indépendant ».

Pourtant, il y a quelques mois, Essy Amara et les frondeurs du PDCI parmi lesquels Jerome Brou Kablan, Kouadio Konan Bertin et Charles Konan Banny avaient décidé de se réunir au sein de la CNC. La Coalition nationale pour le changement regroupe aussi des frondeurs du FPI et des membres d'autres partis comme le Lider. « Nous avons certaines convergence de vue », a déclaré Essy Amara, en éludant la question de savoir pourquoi il ne se revendiquait pas de la CNC.

Autre membre de la Coalition, mais qui a tenu lui aussi à se déclarer sans étiquette au moment du dépôt de sa candidature : Charles Konan Banny. L'ex-Premier ministre, ancien gouverneur de la Banque centrale ouest-africaine, a lui aussi déposé sa candidature pour le scrutin du 25 octobre et s'est ensuite fendu d'un long discours sur les raisons de sa candidature. Il a notamment proposé un « pacte de confiance » aux Ivoiriens et s'est engagé à « faire ce qu'il dit », notamment pour une Côte d'Ivoire sans haine et sans violence.

L'échiquier politique se met en place et lundi prochain, ce seront Kouadio Konan Bertin, l'un de ceux qui refusent l'appel de Daoukro, et Mamadou Coulibaly, ancien président de l'Assemblée nationale désormais dirigeant du Lider, qui devraient faire actes de candidature. Des candidats qui veulent tous faire tomber Alassane Ouattara, quitte à s'allier dans une seule coalition lors du second tour, pour peu qu'il y ait un second tour.

Avec ces deux derniers dossiers, les prétendants à la présidence ivoirienne devraient être 14 au total, mais les candidats potentiels ont encore jusqu'à mardi 17h pour déposer leur dossier à la CEI. Des candidatures qui devront être certifiées conformes et comporter toutes les pièces requise avec, notamment, un chèque de 20 millions de francs CFA (30 000 euros). Ce qui n'est apparemment pas le cas de tous les candidats jusqu'ici préinscrits.




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