23 morts. C'est le triste et lourd bilan à mi-parcours des pluies qui s'abattent sur le district d'Abidjan depuis fin mai 2014.
Un record qui fait froid dans le dos, en attendant le pic de la saison pluvieuse qui devrait se situer vers la fin du mois de juin. Ces drames survenus n’étaient-ils pas évitables ? En tout cas, les mesures prises dès le début du mois en cours par l’Office nationale de la protection civile (Onpc) à travers le plan d’Organisation de secours (Orsec), se sont noyées sous les quantités d’eau de pluie record.
Il s’agissait, selon le Contrôleur général, Fiacre Fagnidi (directeur de l’Onpc) de la prise de mesures de prévention pour un objectif « zéro mort » en 2014, en impliquant les treize communes et la Préfecture d’Abidjan ainsi que les autres structures telles que la Sodexam, le Ciapol, le ministère de la Construction du Logements de l’Assainissement et de l’urbanisme, le ministère de l’Environnement de la salubrité urbaine et du développement durable. Seulement voilà , tous semblent être débordés. C’est pourquoi, d’autres solutions devraient être envisagées pour éviter des drames les jours à venir. Il s’agit de mesures draconiennes. Celles de déguerpir les populations des zones à risques et les regrouper dans les centres culturels ou les écoles (en attendant la rentrée scolaire) comme le font certains pays en cas de catastrophes ou sinistres.
Si les autorités ont pu rapatrier les réfugiés de Centrafrique, du Lib&eac (...)
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