Politique

Retour des ex-FDS exilés : Ce qui pose problème

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Le ministre Paul Koffi Koffi est formel : « Ce retour (des ex-FDS : Ndlr) est important pour la réconciliation »

«… dans la gendarmerie, nous sommes aujourd'hui à un taux de présence de 99 % contre 67 en juillet 2011. Pour les militaires, nous sommes à 97 % de présence, alors que nous étions à peu près à 55 % au mois de juillet 2011. Nous pensons améliorer ce taux au nom de la réconciliation et de la paix dans notre pays, d'où le dernier appel du Chef de l'État à toux ceux qui sont encore hors du pays ».

C'est la confidence faite par le ministre auprès du président de la République, chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi, dans les colonnes de Fraternité Matin, le lundi 25 novembre 2013. Il s'exprimait dans le cadre des actions du gouvernement ivoirien visant à convaincre les ex-forces de défense et de securité (Fds) qui, au lendemain de la chute du régime de Laurent Gbagbo, ont pris le chemin de l'exil. Mais cet appel du chef de l'État, aux accents d'un ultimatum, sera-t-il vraiment entendu, à moins de quatre jours du délais imparti ? Le ministre Koffi Koffi y croit.

C'est d'ailleurs le sens du déplacement qu'il a effectué récemment à Lomé (Togé), en vue de faciliter le retour aux pays de certains soldats de l'armée ivoirienne qui y avaient trouvé refuge. Cet optimisme du membre du gouvernement ne voile cependant pas les difficultés à tenir le pari de ramener au pays les quelque milliers de militaires encore en exil. La principale difficulté à laquelle se heurte l'appel du président de la République est le manque de volonté de certains d'entre eux de revenir « à la maison ». Et ce pour plusieurs raisons...légitimes. La crainte d'être arrêtés, la peur de subir des règlement de compte dans son environnement ou cadre de vie, sont pour les uns des inquiétudes presque insurmontables. D'autres refuseraient de saisir la main du gouvernement parce qu'ayant réussi à se refaire une nouvelle vie à l'aventure, bien meilleure que celle du ''corps habillé''. A côté de ces personnes, il y en a qui manifestent l'intention de regagner la mère patrie afin de se rendre utile et contribuer à la reconstruction nationale. Mais comment rentrer, quand l'on est sans moyens, comme c'est le cas de ces 27 militaires bloqués au Liberia ( cf : Fraternité Matin du 25 novembre 2013)? Ces derniers, par le canal de cet organe d'information, ont sollicité l'aide de l'État ivoirien pour rentrer. Combien sont-ils ceux qui veule (...)

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