Dans notre parution du lundi 14 et mardi 15 octobre 2013, nous évoquions l'assassinat de M. Brou Arsène, Directeur des plantations du complexe sucrier de Ferké 1.

L'homme, très tôt le samedi 12 octobre 2013, avait en effet été retrouvé mort, dans le salon de sa villa où il regardait la télé. Il avait le crâne et l'un des bras fracassés à l'aide d'un pilon trouvé près de son cadavre, découvert par la servante qui s'apprêtait à faire le ménage. Mais alors que sa famille le pleurait encore chaudement, un autre coup de semonce vient s'abattre sur celle-ci. Ce, à la suite d'une grave révélation sur le crime qui sonne comme un coup de tonnerre. De fait, comme nous l'indiquions dans notre article précédent, le crime avait été commis sans que l'une des portes de la maison du cadre de Sucaf n'ait été défoncée préalablement par le meurtrier.

Toutes les portes étaient verrouillées à double tour. Le tueur ne devrait donc pas être venu de l'extérieur. Alors, du coup, tous les occupants de la maison apparaissaient les premiers suspects aux yeux des éléments de la brigade de gendarmerie, venus procéder au constat d'usage, avant l'enlèvement de la dépouille, par les pompes funèbres.

Ainsi, la servante qui a découvert le cadavre, l'épouse et même les enfants du défunt sont tous interpellés pour nécessité d'enquête. Et à en croire nos sources, c'est lors de ces interrogatoires bien appuyés, que l'un des suspects craque. A l'étonnement de tous. En l'occurrence, Brou Stéphane alias « Abogaïsse », 22 ans et fils même du défunt. Selon les informations, le jeune garçon avoue avoir tué son père. Ce, croyant plus tard trouver dans les affaires de ce dernier, suffisamment de sous, pouvant lui permettre de réaliser enfin son rêve : celui de vivre en Europe. Un rêve que lui avait promis son « paternel » qui, plus tard, s'était rebiffé.

De fait, nous expliquent nos sources, le jeune homme, étudiant aux cours Pigier à Abidjan, souhaitait que son père l'envoie en Europe pour (...)

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