Le Groupement de la sécurité présidentielle (GSPR) est actuellement secoué par une affaire, qui a coûté la tête à un officier, un capitaine, et pourrait emporter d'autres haut gradés de l'armée.
Ce tumulte serait parti de l'accident fait par des éléments de cette unité chargée de la sécurité du président de la République, Alassane Ouattara, lors de sa récente visite d'Etat dans la région du Tonkpi. L'on se souvient que la veille de l'arrivée du chef de l'État dans cette région, des éléments du GSPR avaient fait un grave accident, le mardi 30 avril 2013, à Zélé au niveau de la scierie Smci, aux environs de 23h. Le bilan officiel faisait état de cinq (5) éléments grièvement blessés évacués d'urgence à Abidjan, neuf (9) admis à l'hôpital général de Man pour des soins, et 11 autres blessés légers. Informé du drame, le président Alassane Ouattara ordonne une enquête pour savoir les motifs de cet accident.Et c'est son chef d'état-major particulier, le Général Michel Gueu, qui est chargé de lui faire un rapport. Celui-ci, selon de bonnes sources, demande à son tour un rapport aux différents médecins qui ont reçu les blessés. Lequel rapport médical, pour le moins surprenant, relève un état de fatigue des éléments victimes de l'accident. Des militaires blessés, interrogés, indiquent qu'ils avaient effectué des patrouilles la veille de leur accident, et qu'on leur a demandé, le lendemain, d'être à Man, alors que selon les dispositions en vigueur dans la sécurité présidentielle, les éléments doivent précéder le président de la République quatre jours avant son arrivée dans une zone donnée, dans le cadre d'une visite.
De fil en aiguille, l'on apprendra plus tard, qu'en réalité, l'officier chargé d'envoyer les soldats en mission les a retardés pour le déplacement du Tonkpi, dans le but de faire des ponctions sur les frais de mission des militaires. En termes clairs, si pour quatre jours, chaque soldat doit percevoir par exemple 70.000 FCFA, l'officier les retarde et les envoie deux jours avant. Ce qui lui permet de remettre la moitié des frais de mission aux soldats, l'autre moitié allant directement dans sa poche. Selon notre informateur, l'officier e (...)
Lire la suite sur L'Inter
don Abidjan État Alassane Ouattara présidentielle accident