Société

Mystérieux malaises d'élèves à Divo : Une école ''hantée'' plonge un village dans l'inquiétude

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Une élève tombée en transe reçoit l'assistance de l'homme de Dieu catholique Zouma François

Depuis le jeudi 9 janvier 2025, le village de « Sur les rails », situé à 15 km de Divo, est plongé dans une atmosphère de peur et d'incompréhension. Des jeunes filles élèves au groupe scolaire de ce village sont victimes de malaises inexplicables. Ces évanouissements et crises de transe perturbent le quotidien des habitants et suscitent de vives inquiétudes parmi les parents d'élèves et les enseignants.

Le phénomène a commencé le jeudi 9 janvier 2025, avec sept écolières qui ont perdu connaissance, au groupe scolaire du village « Sur les rails », situé à une quinzaine de kilomètres de gendarmerie-tue-par-un-camion-sa-moto-calcinee">Divo. Selon le confrère de l’AIP qui rapporte les faits et qui s’est rendu dans ledit village, si une prise en charge médicale au dispensaire du village leur avait permis de retrouver leurs esprits, les malaises ont repris de manière encore plus marquée le mardi 14 janvier.

Une école en ébullition

Ce jour-là, une dizaine de jeunes filles, toutes issues de la classe de CM1, se sont évanouies dans des circonstances troublantes, provoquant une vive émotion. Le confrère raconte que la cour, habituellement calme à cette heure, grouillait de parents, d’enseignants et d’élèves. Des gémissements et des pleurs résonnaient, tandis que des jeunes filles, en proie à des crises de spasmes ou presque inconscientes, étaient entourées par des adultes cherchant à leur venir en aide.

Un catholique local, Zouma François, s’est joint aux efforts. Armé d’une croix et d’une bouteille d’eau bénite, il a entrepris de « délivrer » les jeunes victimes. Si certaines ont retrouvé leur esprit après ses prières, d’autres ont été conduites au dispensaire par leurs parents.

Quand ma fille va à l’école, elle tombe. Je vais l’enlever, je suis fatiguée

Face à cette situation récurrente, les parents d’élèves oscillent entre angoisse et frustration. Dame Douesso Martine, dont la fille a été victime à deux reprises, a exprimé sa colère en exigeant des solutions immédiates. D’autres parents, comme Mme Hyppolite Siba, envisagent de retirer leurs enfants de l’établissement. « Quand ma fille va à l’école, elle tombe. Je vais l’enlever, je suis fatiguée », a-t-elle confié, épuisée.

Les responsables du groupe scolaire, en accord avec leur hiérarchie, ont décidé de fermer temporairement l’école jusqu’au 16 janvier pour tenter d’apporter des solutions. Les événements ont suscité de nombreuses hypothèses, notamment spirituelles. Le directeur de l’école, Gnahoré Noël, a organisé des séances de prières dans l’enceinte de l’établissement, en collaboration avec des guides religieux et la chefferie locale. Ces initiatives semblaient avoir calmé la situation, mais les malaises ont repris.

Les confidences des victimes

Les victimes elles-mêmes rapportent des visions troublantes avant de s’évanouir. Certaines affirment avoir vu un masque mystérieux ou une vieille femme vêtue de noir, parfois près d’un manguier de la cour de l’école. Ces témoignages renforcent la conviction de nombreux habitants que le problème est d (...)

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