Au centre de vote « Boulevard du Gabon », à Marcory, dans le Sud d'Abidjan, la représentante d'un candidat, postée au bureau de vote 3, rapporte que « pour l'instant tout se passe bien », sous la surveillance des forces de l'ordre.

Cependant, au Groupe scolaire Assamoi Alphonse de Marcory, le scrutin censé débuter à 8h00 (GMT, heure locale) n'avait pas encore commencé jusqu'à 9h. Plusieurs électeurs attendaient les agents de la Commission électorale indépendante (CEI).

« On a remarqué que les urnes sont arrivées, mais il n'y a pas de représentant de la CEI », affirme Kevin Yao, un électeur. Dans la cour de l'établissement, les votants en petits groupes attendent l'ouverture des bureaux de vote pour accomplir leur droit civique.

Au nouveau du Groupe scolaire N'Zi Alphonse, dans la même commune, un important retard a été accusé, laissant quelques votants dans le désarroi. Au bureau de vote 1, une dame, agent de la CEI, indique que leur tablette pour l'élection est inopérante.

A Attécoubé, dans l'Ouest d'Abidjan, beaucoup d'électeurs ne connaissent pas leur lieu de vote. Un membre du staff d'un candidat indépendant a confié qu'ils s'attelaient à consulter le listing électoral, en ligne, pour orienter des votants.

Lors d'un point de presse, mercredi, Me Habiba Touré, présidente de SAFE, un organe de surveillance du PPA-CI, le parti de Laurent Gbagbo, avait relevé 370.847 électeurs qui ont connu un « déplacement forcé » de 2020 à 2023, en raison de la création de nouveaux lieux de vote.

Pour ces élections couplées qui se tiennent ce 02 septembre 2023, l'on enregistre 30.419 candidats pour les municipales et 5.247 pour les régionales. La campagne électorale, elle, s'est dér (...)

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