« Nous sommes en train de prendre des mesures pour éviter » que les électeurs aient des portables pendant le vote secret, a déclaré Ibrahime Kuibiert-Coulibaly, à la suite d'une question d'un participant, qui évoquait les captures que des électeurs font avec leur téléphone après avoir coché le bulletin de vote, pour ensuite monnayer.

Dans l'antre du bureau, ajoutera-t-il, la Commission électorale « va veiller à ce qu'il ne circule pas d'argent ». Toutefois, hors des centres, l'institution ne peut interpeller toute personne qui distribue des billets de banques, tout en exhortant les candidats à convaincre les électeurs à travers leur programme.

Aux potentiels candidats, le président de la CEI a fait savoir que la loi électorale impose un quota de femmes sur la liste électorale, au moins 30% de femmes, en alternance. Si le candidat place un homme, suivra une femme et vice-versa ou s'il aligne deux conseillers de même sexe, le suivant doit être de sexe opposé.

Il a prévenu que le non-respect du quota de femmes sur la liste électorale entraîne une invalidation du dossier de candidature. Par ailleurs, les candidats devront présenter un nombre de conseillers équivalent à l'effectif requis par la loi électorale.

Concernant le découpage administratif des circonscriptions électorales, M. Kuibiert-Coulibaly a souligné que cela relève du ministère de l'Intérieur selon des critères de densité géographique, tout en insistant que « le découpage électoral n'est pas l'œuvre de la CEI ».

Pour les élections régionales et municipales couplées du 2 septembre 2023, il mentionnera que la Commission électorale indépendante va se réf&ea (...)

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