Présidentielle ivoirienne : l'opposition lance la ''phase active'' de la désobéissance civile

  • Source: APA
  • Date: vend. 16 oct. 2020
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Pascal Affi N'Guessan, porte-parole des plates-formes de l'opposition ivoirienne, a lancé vendredi "la phase active" de la désobéissance civile, appelant les militants à "empêcher" par les moyens démocratiques l'élection présidentielle du 31 octobre 2020, lors d'une conférence de presse.

Cette phase de la désobéissance vise à "empêcher le convoyage et la distribution de tout matériel électoral, empêcher l'affichage électoral, les meetings de campagne, la distribution et le retrait des cartes d'électeur", a déclaré M. Affi N'Guessan

Il a appelé les militants à "manifester dans les formes et par tous les moyens appropriés leur opposition au coup d'État électoral en cours", avant d'ajouter "notre désobéissance civile est un acte de résistance à un double coup d'Etat". 

Pour l'opposition ivoirienne, la candidature de Alassane Ouattara, président sortant est "illégale", car selon elle, cette candidature "viole" la Constitution de 2016 qui interdit un troisième mandat présidentiel. 

Il s'agit d'"un coup d'Etat constitutionnel, Alassane Ouattara est inéligible, donc maintenant basta", a lancé M. Affi, président du Front populaire ivoirien (FPI), le parti de l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo

M. Affi a en outre dénoncé "un coup d'Etat électoral avec la prise en otage du Conseil constitutionnel et de la Commission électorale indépendante", clamant que ce qui est en cours est "un coup de force, un braquage, une imposture et un simulacre".

"C'est à coup sûr une forfaiture" et l'opposition voudrait mener "un combat sans merci contre le troisième mandat pour une élection juste, transparente et inclusive et au-delà de tout, pour la paix et la démocratie en Côte d'Ivoire", a-t-il poursuivi.

Selon M. Affi, "le régime est resté sourd" à tous leurs appels au dialogue pour une réforme de la Commission électorale indépendante, du Conseil constitutionnel, et "il nous contraint à entrer désormais dans une nouvelle séquence politique: l'acte 2 de la désobéissance civile".

"Parce qu'il se sait minoritaire et qu'il ne peut pas gagner une élection transparente et démocratique, il (M. Ouattara) a décidé d'opérer un passage en force, un braquage électoral. Le peup (...)

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