Condamné à 20 ans de prison / Noël Akossi Bendjo dénonce une ''parodie de justice ! »
« La décision a duré 13 minutes


Sale temps pour l'ancien maire du Plateau, Akossi Bendjo
  • Source: linfodrome.com
  • Date: mar. 02 juil. 2019
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Condamné à 20 ans de prison, Noël Akossi Bendjo a réagi ce mardi 2 juillet 2019, à à cette décision de justice qu'il a dénoncée, la qualifiant de parodie. De larges extraits de sa déclaration.

« Condamné à une Parodie de justice ! Ils sont tombés bien bas, très bas. Leur indignité ne connaît décidément pas de limite. Le pouvoir politique dans notre chère Côte d'Ivoire est désormais exercé par un clan sans foi ni loi pour lequel toute manœuvre est bonne pour contraindre ses opposants au silence. Comment appelle-t-on un pays où la liberté d'expression est constamment violée et où les droits de l'opposition sont bafoués ?

En ce qui me concerne, le but de l'opération est limpide. Il s'agit de me bâillonner pour m'empêcher de m'exprimer. Il s'agit de jeter le doute sur mon action publique en cultivant le soupçon sur mon intégrité. A travers ma personne, l'objectif est aussi de fragiliser mon parti, le PDCI-RDA et son président, Henri Konan Bédié, lui-même objet de menaces il y a quelques jours. Mais de quoi ont-ils donc si peur ?

Non contents de m'avoir révoqué le 1er août dernier de mon poste de maire du Plateau de façon arbitraire, non contents de m'avoir contraint à l'exil depuis de trop longs mois, ils viennent de franchir un nouveau cap dans l'ignominie. Ils ont monté une parodie de procès, sans droits de la défense, sans convocation préalable. Une justice tronquée et expéditive, une audience de 1h30 montre en main, débats, réquisitions du parquet et délibéré inclus. La suspension de séance destinée à rendre la décision a duré 13 minutes. 13 minutes d'indignité et une condamnation du même acabit. La Côte d'Ivoire fait désormais fi de ce respect des formes et des règles. C'est toute la différence entre un Etat de droit et un Etat qui bascule malheureusement chaque jour un peu plus hors du champ de la démocratie.

Ils ont inventé des accusations tout aussi abracadabrantes qu'invraisemblables, en brandissant des sommes pharaoniques destinées à marquer l'opinion et à casser mon image, ma réputation. A tous ceux qui douteraient de ma probité, je pourrais invoquer, en dehors de ma morale personnelle, ces années passées à la tête de la SIR, la société ivoirienne de raffinage, ces responsabilités éminentes dans l'entreprise qui m'ont mis à l'abri de la tentation. Je pourrais rappeler cette distinction de mes pairs qui m'ont honoré en juillet 2018 du titre de meilleur maire d'Afrique. Une grande fierté !

Ils instrumentalisent des médias d'Etat, une presse aux ordres pour prétendre que mon absence à ce simulacre de procès dont j'ai découvert la date dans les journaux, serait la preuve de ma culpabilité. Aurais-je dû leur offrir sur un plateau la possibilité de m'arrêter de manière arbitraire et de me jeter dans leurs geôles sur la base d'accusations fallacieuses et d'un dossier tronqué ?

Ils pensent me salir. C'est eux-mêmes qu'ils déshonorent. Alors oui, je le réaffirme solennellement : toutes ces accusations sont mensongères. Elles relèvent d'un harcèlement politique qui trouve son origine dans mon refus clair, net et définitif du parti unifié, le RHDP.

Je refuse tout marchandage politique. On ne m'achète pas : PDCI je suis, PDCI je reste. Je me suis impliqué personnellement et avec force dans la construction de la future plateforme politique, cette nouvelle alliance pour offrir à tous les Ivoiriens l'espoir d'un avenir meilleur. J'ai participé le 19 janvier à Paris à la (...)

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