Les Greffiers ivoiriens réunis au sein du Syndicat national des Greffiers de Côte d'Ivoire (SYNAGCI) ont décidé, à l'issue d'une Assemblée générale tenue le 6 octobre de prendre en mains leur «destin» pour exiger « le règlement» de leurs revendications, en dénonçant des «mutations-sanctions» des leaders syndicaux.
A en croire Me Abel Boli Bi Youan, président dudit syndicat qui a rendu publiques, mardi, les décisions de l'Assemblée générale dans une conférence de presse dont la déclaration a été transmise à APA, «la tutelle joue au chat et à la souris avec nous, en faisant mine de prendre nos revendications en compte sans réellement rien faire».
Outre les revendications non «satisfaites malgré les accords signés avec la tutelle», celle-ci, poursuit Me Youan, est dans une «logique de briser du syndicaliste».
«37 de nos camarades dont 8 membres du Bureau national exécutif (les deux vice-présidents, le secrétaire général et son adjoint, la trésorière et son adjoint ainsi que le commissaire aux comptes) viennent d'être mutés», s'indigne-t-il.
Poursuivant Me Abel Boli Bi Youan rélève que ces mutations sont «en violation flagrante du protocole d'accord portant trêve sociale» entre le gouvernement et les organisations syndicales de la fonction publique qui fait obligation à l'État «du respect des libertés syndicales en son article 3».
«Mieux, l'article 4 de ce protocole engage l'État à lever toutes les dispositions et sanctions prises (...) dans le cadre des grèves depuis 2017», (...)
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