Politique

La course aux alliances de Guillaume Soro

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Le rapprochement entre Guillaume Soro et Henri Konan Bédié n’est pas vu d’un bon Å“il au sein du RDR.

Persona non grata au RDR, Guillaume Soro tente de tisser de nouvelles alliances. Aucune n'étant contre nature dans l'espace politique, il jongle entre le PDCI et le FPI et espère pouvoir compter sur ses anciens camarades de la lutte estudiantine.

Dominé par trois grands partis, le Rassemblement des républicains (RDR), le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et le Front populaire ivoirien (FPI), l’espace politique ivoirien impose des alliances dans la course à la présidentielle. Malmené au RDR, Guillaume Soro tente depuis peu de se rapprocher du PDCI, mais n’écarte nullement la possibilité de faire chemin avec le FPI, qu’il a pourtant combattu durant une décennie.

La violée amoureuse du violeur ? L’image utilisée par l’ex Président Laurent Gbagbo pour qualifier l’alliance entre le RDR et le PDCI en 2005, pourrait-elle se retourner contre lui ? Aucune alliance n’est contre-nature, rétorquent aussi bien Pascal Affi Nguessan, Président du FPI, que Laurent Akoun (tendance Sangaré) pour qui, face à un adversaire commun, « tout reste possible. »  Guillaume Soro, qui l’a bien compris, ne compte écarter aucun plan pour se hisser à la magistrature suprême. Annonçant le 20 juillet dernier qu’il était disposé à demander pardon « à mes aînés, les Présidents Henri Konan Bédié, Alassane Ouattara et aussi Laurent Gbagbo », il lançait ainsi un ballon d’essai auprès des proches de l’ex chef d’État, dont il tente de se rapprocher. Les appels à la réconciliation, les visites à certains proches du FPI en Europe et les récents appels à libérer les « prisonniers politiques » vont dans ce sens. Même si il lui e (...)

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