Société

CHU de Treichville : 82 agents de sécurité privée bloquent malades et médecins, 100 millions de Fcfa de dette évoqués

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Malades et médecins ont été bloqués pendant des heures hier, au Chu de Treichville (Photo DR)

A l'aide de tables et de barres de fer, les manifestants, qui revendiquent le paiement de 5 mois d'arriérés de salaire, ont obstrué l'entrée principale de ce Chu. En dépit de la descente sur le terrain de policiers du 4ème arrondissement de Treichville, venus pour lever le siège, malades et praticiens de soins qui n'étaient pas encore à leurs postes ont été bloqués et empêchés d'accéder au centre de santé. « Vous avez le droit de manifester, de faire entendre votre cri du cœur, mais vous n'avez pas le droit de bloquer la voie et de priver les malades de soins. Nous ne l'accepterons pas. N'aggravez pas votre situation déjà compliquée », lançait à tue-tête la commissaire de police Isabelle Assaba au milieu de manifestants, sifflets à la bouche, qui n'entendaient pas lâcher du lest. « Il est hors de question de reculer. Nous avons faim. Nos oreilles sont bouchées par la faim et tous nos problèmes. Tout ce que nous pouvons entendre, c'est quand on va payer notre argent », scandaient les grévistes. Devant cet excès de colère et de récriminations, l'officier supérieur de police opte finalement pour la négociation. Elle se retire avec l'un des meneurs désignés par les grévistes eux-mêmes.

Au terme des tractations, elle obtient la levée d'une des entrées du Chu. Plusieurs patients et agents de santé bloqués jusque-là vont profiter de cette concession pour se frayer un passage et se rendre dans les unités de soins de l'établissement hospitalier. Si visiteurs et travailleurs privés d'accès ont pu se retrouver à l'intérieur du Chu, le tintamarre n'a, pour autant, pas cessé. « Nous avons décidé de laisser passer les malades. Mais, le mouvement ne s'arrête pas pour autant. Tant que nous n'aurons pas nos 5 mois de salaire, nous n'allons pas déserter les lieux. Nous avons saisi la direction par courrier, nous n'avons eu que du mépris. Il ne fait rien pour nous aider. Trop, c'est trop !. Nous pas bouger ! », a confié le porte-parole des grévistes, qui a requis l'anonymat.

 

Le Dg pique une grosse colère et m (...)

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