Les commandants Jean Noël Abéhi, Séka Séka Anselme et sept autres officiers de la gendarmerie étaient face au tribunal militaire, ce jeudi 4 juin, pour leur implication présumée dans un certain nombres de tueries liées à la crise post-électorale. il s’agit, en plus de ces deux officiers, des officiers Gnaoré Beugré, Obou Gado Valentin, Koukougnon Louis, Fofana Aboubacar, Yao Kouakou Kan, Gbeli Dabo et Saganogo Mory. Les deux derniers cités étaient absents à l’audience de ce jour.
Après l’ouverture de cette audience, le président du tribunal, le juge Dembelé Tahirou, a renvoyé les débats de fond au mardi 9 juin. Car, « il y a des prévenus qui n’ont pas d’avocat conseil. Il leur a été donné Maître Banti comme avocat qui vient à peine de prendre en main leur dossier. Le tribunal va lui accorder une semaine afin qu’il s’en imprègne », a dit le président du tribunal, le juge Dembélé Tahirou. Bien avant lui, Maître Gohi Bi, avocat du commandant Jean Noël Abehi, avait souhaité que le tribunal accorde 15 minutes aux avocats de la défense pour « se concerter juridiquement.»
A l’ouverture de l’audience, le greffier a procédé à la lecture de la note de renvoi rappelant les chefs d’accusations retenues contre ces derniers. Les faits qui seront jugés par ce tribunal militaire sont relatifs à la violation de consigne pour l’ensemble des neufs prévenus. Quant au commandant Jean Noël Abéhi, en plus des faits de violation de consigne, il est poursuivi également pour désertion. Le commandant Séka Séka Anselme est pour sa part poursuivi pour désertion, coups et blessures volontaires, détournement de matériels militaires...
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