Installé au poste de Ministre des Sports et Loisirs, Albert François Amichia a été confronté déjà aux nombreuses embrouilles du sport local. Le nouveau locataire du deuxième étage de l'immeuble Sogefiha mesure la tâche dans ses premiers mots.

Parti seulement après 8 mois d’exercice à ce poste il y a 12 ans, pensez-vous que vous prenez une revanche sur l’histoire ?

C'est le cours de l'histoire. Il faut juste se dire que la roue tourne. Lorsque vous êtes nommé, il faut vous dire qu'un jour vous partirez. Je ne m'inscris dans aucune fatalité, je n'ai pas de revanche à prendre avec l'histoire. Nous nous inscrivons plutôt dans la continuité de ce qu'à fait le Ministre Alain Lobognon avec l'objectif d'apporter un plus.

Quel est déjà, à première vue, la priorité de votre mandat à la tête du Ministère des Sports et Loisirs ?

Nous avons plusieurs chantiers et la loi sur le sport est une priorité. Il faut travailler à activer les décrets qu'il faut pour rendre cette loi fonctionnelle pour faire comprendre aux fédérations qu'il faut aller à la professionnalisation.

Vous arrivez au moment où plusieurs crises frappent plusieurs fédérations dont celles de la boxe et du volleyball. Comment comptez-vous apaiser les tensions ?

Nous allons discuter, jouer les médiateurs sans nous ingérer dans la gestion quotidienne des fédérations. Notre priorité, c’est aussi de les amener à une gestion professionnelle des fédérations.

Votre prédécesseur a été démis de ses fonctions pour une mauvaise gestion notamment des primes des Eléphants footballeurs. Cela vous met-il la pression dans la gestion des finances du sport ?

Quand j'ai été appelé pour ce poste de Ministre, on ne m'a pas dit que mon prédécesseur avait été démis. Je crois qu'il y a des enquêtes qui sont en cours, il faut attendre les résultats avant de déclarer quoi que ce soit.

Propos recueillis par Patrick GUITEY