À quelques jours de la célébration de la fête de Pâques sur toute l'étendue du territoire national, le ton est annoncé dans les gares des compagnies de transport.
L'affluence de passagers et des stands disposés de part et d’autre, des sonorités de tout genre, des centaines de voyageurs qui se tiennent près de leurs bagages, sous un soleil de plomb, et attendant impatiemment la venue des cars, présagent de ce qui se prépare dans les différentes localités du pays. Les vendeurs ambulants, comme à leur habitude, s’affairent à proposer des produits avant le départ des voyageurs. Chacun y tire son compte. Nous sommes à la gare de l'Union des transporteurs de Bouaké (Utb) d'Adjamé. Jeudi 02 avril 2015. Il est 14h00mn. D’ordinaire, à cette heure, la gare est quasiment déserte. Tous les départs de la matinée ayant déjà eu lieu. Mais, en cette période spéciale, des passagers attendent encore. «On est là depuis 6 heures. Je me demande bien quand viendra notre car. Moi, je veux vite rentrer à Bouaké pour me préparer pour la fête», indique une jeune fille assise sur ses bagages, de grosses gouttes de sueur dégoulinant de son front. «Depuis 3 ans, je n’ai pas fêté la Pâques en famille. Dieu merci, cette année, le pays est stable et j’ai hâte de me retrouver à Bouaké pour rattraper ces années perdues», nous confie Amenan. Comme elle, nombreuses sont ces personnes venues effectuer un voyage en vue de célébrer la fête pascale dans les villes ou villages de l’intérieur. «Ce que je déplore, c’est que la gare est bondée de monde depuis 5 heures. Et je me suis retrouvée finalement au 9ème départ. Alors que j’espérais arriver au village un peu plus tôt», regrette-t-elle. Cette affluence dans les gares est à l'avantage des compagnies de transport. Le chef de la gare Utb d’A (...)
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