Hervé Renard a réagit, sur Rfi, à la suite du sort réservé à la Côte d'Ivoire pour le premier tour de la CAN 2015. Pour le technicien français, les Eléphants sont loin du statut de favori.

L’optimisme des observateurs à la suite du tirage au sort de la 30è CAN va être dilué par la sortie d’Hervé Renard. Conscient du renouvellement de l’effectif de la Côte d’Ivoire, l’ancien manager de la Zambie ne fait pas du trophée une priorité. « La victoire finale est un petit peu moins l’objectif de la Côte d’Ivoire que les autres années. Parce que des joueurs majeurs ont arrêté leur carrière internationale et parce qu’il y a eu un renouvellement au sein de cette équipe » a précisé Hervé Renard.

Le sélectionneur national de la Côte d’Ivoire préfère laisser le statut de favori aux équipes qui ont déroulé lors des éliminatoires de la CAN 2015. Des préliminaires au cours desquels les Eléphants n’ont pas été étincelants. Ce qui n’empêchera les attentes autour de Yaya Touré et de ses coéquipiers. « Les éliminatoires ont été assez compliquées, donc on ne fera pas partie des grands favoris. D’autres équipes ont plus performantes que la notre. Après, il y a toujours des attentes autour de la Côte d’Ivoire. Côte d’Ivoire, c’est un nom important ».

La où Hervé Renard peur esquisser son légendaire sourire sans risquer de le perdre immédiatement, c’est le lieu de logement des Eléphants. Le groupe D que chapeaute la Côte d’Ivoire résidera à Malabo. Une ville connue du Français mais aussi des Eléphants qui y ont fait 4 matches lors de la CAN 2012. « La chose positive, c’est qu’on sera basé à Malabo. Au moins, je connais cette ville, et la Côte d’Ivoire aussi », a-t-il indiqué.

Le tirage fait, tous attendent à présent, le programme de préparation d’Hervé Renard qui devrait se faire à pas de course, à un peu plus d’un mois du début de la compétition.

La Côte d’Ivoire est logé dans le groupe D de la CAN 2015 avec le Cameroun, le Mali et la Guinée. Les Eléphants débuteront leur campagne, le 20 janvier 2015 à 16h00 UTC, face au Syli National de Guinée.    

Patrick GUITEY