Camp pénal de Bouaké : Ce qui se dit sur Abéhi, Séka Séka et Dibopieu


(Photo d'archives)
  • Source: Soir Info
  • Date: mar. 27 mai 2014
  • Visites: 4254
  • Commentaires: 0
Annoncé comme très souffrant et transféré dans un hôpital, le commandant Abéhi, selon une source bien introduite, se porte comme un charme au camp pénal de Bouaké où il attend d'être conduit devant un juge pour être situé sur les charges qui pèsent sur lui.

En effet, dans la journée d'hier, lundi 26 mai 2014, pour vérifier l'information qui donnait Abéhi mal portant du fait de la maltraitance dont il serait victime, nous avons sillonné pratiquement tous les centres de santé de Bouaké. Mais en vain. Au centre hospitalier et universitaire (Chu) de Bouaké où les détenus sont censés être soignés, point de commandant Abéhi. Cependant, de nos investigations, il ressort que deux détenus qui n'ont absolument rien avoir  avec ces « célèbres » prisonniers, ont été soignés ces derniers temps au Chu de Bouaké.

Le premier qui s'est fait renverser de la bouillie (ce jour là, il avait au menu pour le petit déjeuner de la bouillie) sur le corps, a été transféré au Chu la semaine passée pour recevoir des soins appropriés. Le second, un bandit de grand chemin, condamné pour purger une peine de 20 ans d'emprisonnement, aurait été opéré d'une hernie étranglée le vendredi dernier. Au moment ou nous mettions sous presse, il était selon nos sources toujours au Chu, pour une convalescence.

Le dispositif sécuritaire mis sur pied pour le garder, serait à la base de l'information qui a circulé faisant croire que cet homme n'était autre que le commandant Abéhi. « Faux ! Abéhi n'est jamais arrivé ici », a soutenu une source médicale. En tout cas, des voix plus autorisées, qui ont requis l'anonymat, ont indiqué qu'aucun de ces trois hommes (Abéhi, Séka Séka et Dibopieu) n'a encore mis les pieds au centre hospitalier et universitaire (Chu) de Bouaké pour un soin quelconque. « Si l'un des trois avait été conduit ici pour des soins, c'est sûr, nous serons informés immédiatement.

Mais je peux vous rassurer que nous n'avons jusque-là pas reçu l'un des trois dont vous parlez. Comme on vous l'a indiqué, seuls deux détenus ont été soignés ici et le second est toujours là sous une forte surveillance policière. Malheureusement, je ne peux pas vous conduire jusqu'à lui », a indiqué ce responsable au Chu de Bouaké.
 

Régime alimentaire   
 
Une source bien introduite dans le milieu carcéral, nous a fait savoir que Dibopieu, Abéhi et Séka Séka, n'ont rien avoir avec des prisonniers ordinaires. Absolument rien ! « Je vous assure, ils ont trois repas par jour comme tous les autres détenus du camp pénal. Mieux, à leur niveau, les repas sont plus améliorés que pour les autres détenus. Au petit d&eac (...)

Lire la suite sur Soir Info


don Séka Séka Dibopieu Abéhi jeu Chu de Bouaké information santé




Educarriere sur Facebook