Menace de la fièvre Ebola : Après les rongeurs et singes,... l'escargot évoqué - Ce que disent les autorités


Une polémique est née sur la consommation de l’escargot (Photo d'archives)
  • Source: Soir Info
  • Date: mer. 14 mai 2014
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Le débat est relancé sur la menace de la fièvre hémorragique à virus Ebola, avec les déclarations faites le mercredi 7 mai 2014, par le directeur du district sanitaire de Lakota (région Lôh Djiboua), Dr Ouattara Seydou.

En effet, devant les populations, il a révélé que « l'escargot est bien placé pour transmettre le virus Ebola et d'autres microbes, compte tenu du fait qu'il traine sa chaire partout ». En clair, il a interdit la consommation de ce mollusque dans sa zone de compétence sanitaire, en plus de la décision gouvernementale de ne pas consommer l'agouti, le rat, le porc-épic, le phacochère, le hérisson, le singe, l'écureuil et la chauve-souris. Du coup, les populations qui se sont rabattues sur l'escargot qui était l'une des « rares viandes de brousse à être autorisées à la consommation », ne savent plus à quel saint se vouer. « Depuis que les autorités ivoiriennes ont interdit la consommation de la viande de brousse, le poisson est devenu excessivement cher. Seul l'escargot était devenu notre salut. Malheureusement, le représentant du ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida vient de nous dire qu'il est formellement interdit de le consommer. Nos sauces seront vides et sans assez de protéine. Du coup, la santé qu'on veut protéger est même menacée », s'est inquiété un responsable communautaire joint par téléphone sur place, le mardi 13 mai 2014.

Devant cette situation, le point focal de la lutte contre la fièvre hémorragique à virus Ebola, basé au sein de l'Institut national d'hygiène publique (Inhp) à Abidjan, a vigoureusement réagi. « Nous n'avons pas répertorié l'escargot comme étant un vecteur de transmission du virus Ebola. Donc, il n'a pas été question de l'interdiction de sa consommation », a clarifié Dr Coulibal (...)

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