3ème pont d'Abidjan et échangeur du VGE : Les travaux bloqués - Les grévistes gazés - Des blessés et plusieurs arrestations


(Photo d'archives)
  • Source: Soir Info
  • Date: mer. 07 mai 2014
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Les travaux de construction du 3è pont d'Abidjan et de l'échangeur du boulevard Valéry Giscard d'Einstein (Vge) sont bloqués du fait d'un arrêt de travail observé par des centaines d'ouvriers.

Un mouvement de contestation qui a débuté lundi 5 mai 2014 et qui s'est accentué, mardi 6 mai 2014. Les manifestants ont été dispersés au moyen de gaz lacrymogène, par les forces de l'ordre déployées en nombre impressionnant sur ce « chantier de souveraineté ». « Ils (les policiers, ndlr) nous ont gazés alors que nous n'avons rien cassé. Nous n'avons touché à personne, à aucun patron. Vous pouvez le vérifier, rien n'a été endommagé.

Mais, alors pourquoi, nous ont-ils frappés et gazés ? Nous comptons de nombreux blessés parmi nous ; certains ont été pourchassés jusqu'à l'Ambassade des États unis et d'autres ont été pris. Ils sont, au moment où nous vous parlons, aux mains de la Police », ont laissé entendre des manifestants que nous avons rencontrés, peu après 10h, hier mardi, au carrefour qui donne sur la résidence du chef de l'État, à la Riviéra golf. Encore agités par la colère, ces travailleurs s'expliquent mal le traitement qui leur a été infligé, une demi heure avant, alors que leur mouvement se voulait pacifique.

Au moment où notre équipe de reportage arrivait sur les lieux, les forces de l'ordre étaient maîtres de la situation. Il n'y avait aucune belligérance, la situation était calme. Une ambiance qui contrastait avec celle des jours ordinaires où ce chantier grouillait de monde, au rythme du vrombissement des moteurs des impressionnantes machines et autres engins. « Lundi, nous étions là mais nous n'avons pas travaillé. Les tractations se passaient entre nos délégués et les patrons. Ce que nous voulons, ce sont nos droits. Nous avons travaillé pour certains, au delà d'une année et on nous met à la rue avec des broutilles. 54.000 francs ; 22.000 francs Cfa, c'est selon.

On nous faisait signer des contrats à durée déterminée de 2 ou 3 mois pour un salaire compris entre 60.000 et 70.000 francs Cfa. Et sur ces salaires (l'un d'entre eux nous tend son bulletin de paie,ndlr), on nous prélevait la (...)

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