Athlétisme ivoirien : Tah Lou Marie-Josée dans les pas de Murielle Ahouré


Ta Lou, un espoir de l'athlétisme féminin ivoirien
  • Source: L'Inter
  • Date: mar. 06 mai 2014
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Présente à Abidjan pour le Meeting international Gabriel Tiacoh 2014, l'Ivoirienne Ta Lou Marie-Josée a réalisé des performances qui augurent de lendemains meilleurs pour l'athlétisme ivoirien.

La nouvelle pensionnaire du Centre international d'athlétisme de Dakar (Ciad) a terminé 2e au 100m (11''24), derrière la double médaillée d'argent (100 et 200m) des Championnats du monde 2013 à Moscou, Murielle Ahouré (11''06). Malgré cette 2e place, l'ancienne étudiante en Kinésithérapie à Shanghai (Chine) était «contente de revenir au pays. Et très heureuse d'avoir couru avec Murielle Ahouré parce que c'est elle qui représente notre pays au plan mondial». Courir à côté de Murielle l'a davantage galvanisé. «J'étais motivée, j'avais de bonnes sensations. J'ai couru comme je pouvais et j'ai terminé 2e mais je pouvais faire mieux...», a-t-il confié.

Désormais au centre de Dakar, Ta Lou essaie de se relancer, après une période de morosité en Chine. Elle pense que pour cette saison, ça commence bien. En effet, dans l'épreuve du 200m féminin, elle s'est succédé à elle-même en s'imposant en 23''43 devant Bolingo Cynthia (23''58) et la Ghanéenne Mills Vivian (24''18). D'une pierre, elle a fait deux coups. Non seulement, Ta Lou a gagné l'épreuve à nouveau mais aussi  elle a réalisé le minima pour les Jeux Olympiques. Un bon coup pour cette jeune athlète en progression constante ces deux dernières années. «J'ai gagné cette course, maintenant on attend le championnat d'Afrique pour montrer le meilleur», a-t-elle déclaré.

Selon Ta Lou, les conditions d'entraînements sont meilleures. Et elle se réjouit d'évoluer dans un environnement de haut niveau. «Cette année est une très bonne année pour moi parce que l'année dernière, j'étais en Chine, et là-bas, les entraînements n'étaient pas très poussés. Cette année, je découvre vraiment l'entraînement de haut niveau. Je pense que c'est véritablement ma première année en tant qu'athlète de haut niveau. Je m'entraîne avec beaucoup de détermination. Et je pense que cette année, je peux être parmi les meilleures». A Dakar, tout se passe bien pour Marie-Josée. Elle s'entraîne là-bas sous la houlette du spécialiste de sprint, l'Ivoirien Anthony Koffi, coach de la championne d'Afrique du 400m la Botswanaise Amanthe (...)

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