Réuni en Comité central, hier : Le FPI annonce des « actions d'envergure futures » - La démission et des sanctions demandées contre Hamed Bakayoko - La dissolution de la CDVR exigée


Cette réunion du Comité central du Fpi a été présidée par le président du parti, Pascal Affi N'Guessan. (Photo d'archives)
  • Source: Soir Info
  • Date: lun. 31 mars 2014
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Des décisions. Le Front populaire ivoirien (Fpi) a annoncé, dans un communiqué, ce qu'il a arrêté au cours de la session extraordinaire de son Comité central tenu, samedi 29 mars 2014, de 11 h 25 à 14 h 00, à son siège provisoire à Cocody les II Plateaux-Attoban.

Cette réunion, présidée par le président du parti, Pascal Affi N'Guessan, a été élargie aux Secrétaires généraux de fédération, au bureau du Comité de contrôle, aux membres des bureaux nationaux des structures spécialisées et d'activités, ainsi qu'aux responsables fédéraux desdites structures. Le Comité central a engagé « instamment le Secrétariat général à prendre toutes les dispositions en vue d'organiser dans les meilleurs délais et dans une logique de ripostes graduées, les grandes actions de masse ». Et il a été demandé « aux militants et sympathisants du Fpi de rester vigilants et mobilisés, à l'écoute des mots d'ordre de la direction du parti pour des actions d'envergure futures ».

En outre, la réunion a demandé la démission du ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et de la sécurité, Hamed Bakayoko. Bien plus, les « frontistes » ont dit « aux organisations internationales, notamment l'Onu et l'Union Européenne (Ue) d'envisager des sanctions internationales contre M. Hamed Bakayoko pour les multiples entraves à la paix et à la réconciliation nationale en Côte d'Ivoire, et pour les traitements inhumains et dégradants auxquels il soumet quotidiennement les populations ivoiriennes ». Le Comité central d'inviter « les organisations de défense des droits de l'Homme, notamment les experts de l'Onu, Amnesty International, Human Rights Watch, etc, à initier des enquêtes sur les violations des droits de l'homme orchestrées par M. Hamed Bakayoko en vue de poursuites judiciaires éventuelles ».  

Le Fpi a interpellé « la communauté internationale sur les graves dérives totalitaires du régime Ouattara ». Il s'est insurgé « contre le harcèlement judiciaire dont sont victimes les partisans du président Laurent Gbagbo, condamne avec la dernière énergie la justice des vainqueurs et exige une justice équitable et impartiale, tant au plan national qu'international ». Le communiqué final de cette réunion « appelle les populations ivoiriennes à la mobilisation et au sens républicain pour faire aboutir la lutte pour les libertés, la justice, la réconciliation et la paix ». «  Le Comité central réaffirme les mots d'ordre de boycott des opérations de Rgph (Recensement général de la population et de l'habitat)  et de l'audition des victimes de la crise par la Cdvr ; instruit la direction du parti à mettre tout en œuvre pour le respect, le suivi de ce mot d'ordre de boycott et à s'assurer de l'efficacité de son application effective sur tout le territoire national ; tient le gouvernement pour responsable de la rupture du dialo (...)

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