Show-biz : la chanteuse ivoirienne Maty Dollar en procès au « Tribunal » de l'Industrie Bar

  • Source: APA
  • Date: mar. 25 mars 2014
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Maty Dollar, la chanteuse ivoirienne vivant aux Etats-Unis, de passage à Abidjan depuis peu, s'est retrouvée, dans la nuit de lundi à mardi, au « Tribunal » de l'Industrie Bar, à Yopougon où ses fans lui ont fait un « procès » en règle sur sa carrière, ses frasques, sa vie privée...

« Le Tribunal », c'est la tribune d'échanges entre un artiste et ses fans, initiée par le complexe Industrie Bar, sis à Yopougon (Ouest d'Abidjan) sur l'ex-célèbre rue Princesse. « Nous avons créé cette tranche pour permettre aux artistes de se prêter le temps d'une soirée aux questions de leurs fans sans tabou » explique Aly Boyard, le manager des lieux.

Selon lui, des artistes comme DJ Molar, DJ Debordo, Arafat, Antoinette Allany se sont, déjà, prêtés à ce « jeu » au cours duquel des « vérités sont sorties » sous les feux des questions du public.

Ce lundi, l'invitée du « Tribunal » est Maty Dollar (Maty Diomandé à l'état civil), la plus sulfureuse et sexy du showbiz ivoirien. Celle qui se définit comme « une Américaine dans l'âme » pour avoir immigré au pays de l'Oncle Sam, à Houston dans l'état du Texas « depuis l'âge de 14 ans » après sa naissance à Touba (680 km au Nord-Ouest ivoirien) et son enfance dans la grouillante commune d'Adjamé (Nord d'Abidjan).

De sa carrière, la chanteuse, chantre du concept du « travaillement intelligent » raconte qu'elle « voulait défier » à l'époque la Jet Set. Un groupe de chanteurs ivoiriens à l'origine du Coupé-décalé, composé à l'origine de 7 « boucantiers parisiens» que sont Douk Saga (président), Boro Sanguy & Lino Versace, Solo Béton, Bedel Patassé, Kuyo Junior et Le Molare.

« Quand je suis arrivée, j'étais la première femme dans le Coupé-décalé. J'ai remarqué que les frères (ndlr : la Jet Set) versaient de grosses sommes d'argent sur les gens (travaillement) pour étaler leur richesse » explique Maty Dollar.

Se sentant « choquée et interpellée » par tant de gaspillage « alors qu'à côté, il y a des personnes qui souffrent et manquent de soins », l'artiste crée « le travaillement intelligent » pour donner un « visage humanitaire » au concept de « donner » l'argent.

«Pour moi, il faut donner aux personnes qui en ont véritablement besoin », souligne-t-elle dans un entretien à APA. Cette vision lui a valu des « iniquités »de la part des membres de la Jet Set. 

« Ce n'est pas de ma faute s'ils n'ont pas pensé à ça ». Suivront alors « les œuvres de charité constituées de dons et d'actions bénévoles » de Maty Dollar envers des personnes en « difficulté » ou des institutions.

Les nombreux admirateurs de l'artiste qui ont pris d'assaut l'Industrie Bar n'ont pas raté l'occasion d'amener Maty à s'expliquer sur des scènes pornographiques que la rumeur lui prête ainsi que des « prétendues » liaisons amoureuses avec le commandant en second de la Garde républicaine ivoirienne, le Lieutenant-colonel Issiaka Ouattara et son ex-manager John Chahin Sombo.

« Si je faisais de la pornographie, ça allait inonder la toile et vous le verrez sur internet. Ça ne ment pas. Jamais, je ne me suis aventurée sur ce terrain » coupe-t-elle, catégorique. 

Cependant, l'artiste souligne que c'est « moi-même qui ai posté la vidéo dont on parle tant sur ma page Facebook. Pensez-vous que je suis assez folle pour publier des images pornographiques de moi sur la toile ?», interroge Maty Dollar.

Selon elle, la vidéo en question, la présente plutôt dans un « show » où « je mimais des scènes sexuelles ». C'est « ceux qui ne comprennent rien au show-biz qui parlent de pornographie », insiste-t-elle.

Sur ses relations avec le Lt-colonel Wattao, Maty Diomandé fait remarquer que « c'est un frère qui me soutient beaucoup. Quand je suis moisie (ndlr : à court d'argent), je vais le voir et il me donne. Et quand il rend visite à ses enfants aux Etats-Unis, il me fait l'amitié de passer chez moi. C'est tout ».

Quant au producteur-réalisateur, John Chahin Sombo, « je lui dois beaucoup, il m'a ouvert bien de portes, pas plus », confesse Maty Dollar qui reconnaît que désormais « chacun fait son chemin », mettant, encore, au défi « quiconque aurait eu des relations amoureuses avec moi dans ce pays de se présenter et je lui offre la somme de 10 millions FCFA », car « je ne me reproche rien quoiqu'on dise ».

Dorénavant, l'artiste dit « investir dans l'immobilier et le transport » en Côte d'Ivoire après la « coiffure et l'esthétique », son métier d'origine qui « m'a procuré tant de bonheur » à travers « mes salons de coiffure aux Etats-Unis et à Casablanca au Maroc où je viens de faire partir dix jeunes filles ivoiriennes pour travailler », conclut-elle le « dialogue direct » avec ses fans avant de mentionner dans le livre d'or de l'Industrie Bar-Vip « je vous aime tous ». 
 
HS/ls/APA



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