Situation sécuritaire à Yopougon : Descente musclée des FRCI au 16ème arrondissement - Tout sur le face à face FRCI-Policiers


Accrochage manqué entre Frci et policiers du 16ème arrondissement de Yopougon
  • Source: Soir Info
  • Date: jeu. 13 fév. 2014
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Situation confuse, affrontement à la kalachnikov manqué de justesse.

Le lundi 10 février 2014, à 16 h, au commissariat du 16ème arrondissement de Yopougon, il y avait de l'électricité dans l'air.  Une quarantaine d'éléments des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci), en service à la nouvelle caserne de la Bae de Yopougon,  lourdement armés et conduits par un officier dont nous taisons le nom, ont investi le District qui abrite le commissariat du 16ème arrondissement.  Ordre de mission : Conduire de force, à leur base, une dizaine de soldats détachés au 16ème arrondissement depuis la crise post-électorale et deux éléments Frci qui  y sont gardés à vue. 

Il s'en est suivi une grosse frayeur parmi les usagers et une gigantesque confusion suivie d'échauffourées entre les  deux camps. Selon un officier de police  témoin direct des faits, « le pire a été évité de justesse grâce au  sang froid  dont ont fait preuve les  policiers ».  Saisi de  «  l'occupation » du commissariat par les Frci, le chef du District entre en négociation, mais en pure perte, avant de dénoncer  «  cette démarche maladroite » de l'officier des Frci et ses éléments. Il  a demandé  à ceux-ci de déguerpir des lieux, mais rien n'y fit. Et le siège des Frci  a duré pendant plusieurs heures… Mais, pas un seul coup de feu n'a été tiré, assure notre source, de sorte qu'aucun préjudice n'a été causé. 

Deux versions qui s'opposent dans leur entendement et  dans leur approche, tentent d'expliquer cette montée d'adrénaline entre ces deux corps.  Si l'on en croit  notre source, cette  « descente musclée des Frci sur le 16ème arrondissement, cache une  intention de représailles  que le commandant des Frci de la Bae  a voulu faire  subir aux policiers du 16ème. « Ils  ont placé en garde à vue, dans le cadre d'une procédure pénale, deux éléments Frci, mis en cause », soutient notre source.  L'autre version, reçue du côté des Frci, se détache radicalement, de celle recueillie auprès de la police du 16ème arrondissement.  Selon un officier des Frci que nous avons joint hier mercredi 12 février 2014 par téléphone à la Bae, «l'opération visait à rappeler, dans leur unité d'origine, la dizaine d'éléments des Frci, encore présents à la police du 16ème arrondissement, alors qu'ils n'y ont plus le droit de rester. 

« C'est à la faveur de la crise post-électorale que (...)

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