Guiglo / Après la sortie de Dosso Sory : Remous dans la confrérie des chasseurs traditionnels - Le « Dozoba » désavoue le chef Dozo d'Abidjan - Un grand congrès des Dozos convoqué
- Source: Soir Info
- Date: sam. 08 fév. 2014
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Plus de 500 dozos des régions du Cavally et du Guémon, ont fait massivement le déplacement pour écouter leur "Dozoba" en présence de Gnankoury Henry, secrétaire général de préfecture qui représentait le préfet de région, préfet du département de Guiglo, Koné Messamba. Ainsi donc, suite au comportement de certains dozos qui ne font pas honneur à la confrérie, Bamba Mamoudou, le président national des Dozos de Côte d'Ivoire a entrepris une tournée nationale qui l'a conduit à Oumé, Divo, Fresco.
L'escale de Guiglo lui a permis d'interpeller tous les dozos. Car, selon lui, plusieurs d'entre eux, ignorent leur rôle et s'adonnent à des pratiques peu recommandables. « Nous ne sommes pas une force parallèle. Tout dozo qui veut se déplacer, doit déposer son arme et informer les autorités afin d'avoir un ordre de mission qui lui permettra d'être couvert » s'est-il exprimé avant d'ajouter : « Je suis fort surpris des déclarations de Dosso Sory que j'ai installé à Abobo comme le chef des dozos d'Abidjan. Cela prête à confusion, car je suis le seul et unique président de la fédération nationale des dozos de Côte d'Ivoire. Abidjan appartient aux Ebriés et non aux dozos. Abidjan n'appartient pas aux Dozos, mais aux autorités de ce pays, à commencer par le Président de la République, Alassane Ouattara. Le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur, Hamed Bakayoko, assure la sécurité des biens et des personnes » a t-il martelé. Très remonté contre son collaborateur, Bamba Mamoudou n'exclut pas des mesures disciplinaires à son encontre dans les prochains jours, pour « ses déclarations outrageantes envers les autorités ».
« Le Dozoba » affirme que le dozo est un homme comme tout autre et qu'il doit respecter l'autorité. « C'est vrai que nous avons des fusils de calibre 12 comme arme traditionnelle. Cela ne date pas d'aujourd'hui, tout simplement pour nous permettre de chasser les animaux », a-t-il soutenu. Et d'ajouter : « Après la crise postélectorale, la région de l'ouest est devenue la cible des coupeurs de route, des braqueurs et autres bandits de grand chemin. Les gendarmes et policiers n'étant pas armés, les populations nous sollicitent pour sécuriser les zones d'attaques, les magasins et les marchés ». Selon lui, tous les dozos sont rentr (...)
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