Grève dans le transport aérien en Côte d'Ivoire : Les aéroports paralysés, hier


Les agents de la Sodexam ne sont pas contents.
  • Source: Soir Info
  • Date: jeu. 06 fév. 2014
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La grève de 72 heures annoncée par le Synadexam, le Syndicat des agents de la Sodexam, (Société d'Exploitation et de Développement Aéroportuaire, Aéronautique et Météorologique), a effectivement démarré, le mercredi 5 février 2014.

Et la conséquence ne s'est pas fait attendre. Un avion à vol régulier de la compagnie Corporate n'a pu atterrir à San-pédro. « Le plafond nuageux était très bas. Il n'y avait pas de service à la tour de contrôle. Si l'avion forçait, ce serait un crash. Cela a été évité », nous a fait savoir un syndicaliste que nous avons joint par téléphone, sur place.  Coulibaly Sériba, secrétaire général dudit syndicat que nous avons rencontré devant les grilles de la Sodexam, à l'aéroport international Félix Houphouët Boigny, dans la commune de Port-Bouët, où étaient assis près de 115 agents, a expliqué les dispositions à prendre pour qu' un avion décolle ou atterrisse. « Il faut une assistance. Le pilote doit avoir une idée de la météo. Le contrôleur de la tour qui est à l'aéroport, en contact avec l'avion, donne des informations sur l'état de la piste, la vitesse du vent et tout obstacle qui se présente. Au niveau du matériel aéronautique, il y a la radio-balise, le Vord qui permet à l'avion de capter la fréquence qui lui indique la piste à emprunter. Vu que nous ne travaillons pas, la radio est éteinte et donc, l'avion n'a pas de route », a-t-il souligné.  Selon lui, si la grève perdure, la sécurité de la Côte d'Ivoire prendra un coup. « Des vols de l'Onuci, notamment sur Daloa, ont été perturbés. Or, vous savez que des militaires de l'Onuci ont été déployés à l'ouest pour sécuriser cette zone. Les agents de la Sodexam sont présents dans les aérodromes de Daloa et de San-Pédro et à l'aéroport de Yamoussoukro. Les stations d'Adiaké, Gagnoa, Bouaké et autres, s'occupent de communiquer les informations météo. Tout a été paralysé, en dehors de l'aéroport international Félix Houphouët Boigny géré par l'Asecna. Nous sommes environ 395 agents », a relevé le porte-parole des grévistes. Pour lui, ils sont prêts à lever le mouvement si les primes aéronautiques (risque et responsabilité) sont payées et que les assurances Maladie et Auto sont également payées à la même compagnie. «En 2005, relativement au décret sur l'aviation civile, seulement 25 % des primes, ont été payés.  Nous avons fait des propositions en juillet que le co (...)

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