CHU, hôpitaux généraux, centres de santé, mauvais comportement... : Les agents prestataires maintiennent la grève annoncée - Les syndicats des personnels soignants menacent - Raymonde Goudou (ministre de la Santé) : « Trop, c'est trop »

  • Source: Soir Info
  • Date: lun. 06 janv. 2014
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La semaine qui débute aujourd'hui lundi 6 janvier 2014 pourrait être mouvementée dans les services des Chu, hôpitaux généraux et autres centres de santé.

En effet, les agents prestataires, les secrétaires,  techniciens de laboratoires,  comptables, ambulanciers, aides-soignants et autres brancardiers ont décidé de maintenir leur grève annoncée pour le mercredi 8 janvier 2014. Ils l'ont fait savoir, lors d'une rencontre décisive, le samedi 5 janvier 2014 à Treichville. « Nous avons laissé le temps et la place à la discussion qui n'est  jamais arrivée. C'est pourquoi, nous informons l'opinion nationale et internationale que notre grève prévue du mercredi 8 au vendredi 10 est bel et bien maintenue », a expliqué Koba Charles, leur porte-parole.

Selon ce dernier, tous les corps de métiers cités, regroupés au sein du Syndicat national des ex-agents déflatés de santé (Synades) et ceux de l'Agence nationale de nettoyage et entretien des hôpitaux de Côte d'Ivoire (Anehci) réclament en vain la levée de la suspension permanente du secrétaire général du Synades, le paiement des primes de risque, des arriérés (entre trois et onze mois) de salaire et de la gratification. A cette colère des agents prestataires de services de santé, il faut ajouter celle des syndicats des personnels soignants.

De sources concordantes, la coordination des syndicats des personnels soignants de la santé qui s'est réunie la semaine dernière a mal apprécié la dernière décision de la ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida (Msls) de relever depuis le lundi 30 décembre 2013,  de leurs fonctions, le directeur régional (Dr), le directeur départemental (Dd), le directeur général  du Chr et le personnel de santé  de Bondoukou. « Nous sommes en train de chercher la formule pour interpeller la hiérarchie. D'ores et déjà, nous disons que nous ne sommes pas contents et non seulement nous condamnons cette décision, mais nous n'excluons pas un arrêt de travail de protestation », nous a lancé notre source interro (...)

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