Entrée ou non au gouvernement : Que va faire le FPI ? - Les précisions d'un cadre de l'ex-parti au pouvoir
- Source: L'Inter
- Date: sam. 28 déc. 2013
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Depuis quelques semaines, des voix et non des moindres se lèvent du côté du pouvoir d'Abidjan pour proposer publiquement au Front populaire ivoirien (FPI) d'entrer au gouvernement.
A l'occasion de l'audience avec le Rassemblement des républicains (RDR), le 10 décembre dernier, Amadou Gon, Secrétaire général de la Présidence de la République, en compagnie de la grande chancelière, Henriette Dagri Diabaté, avait lancé un ballon d'essai au président Affi et sa délégation. Même si devant les journalistes, les deux partis ont feint d'indiquer que le sujet de l'entrée du FPI au gouvernement n'a pas été officiellement abordé, des signes montrent tout de même qu'un grand pas a été fait dans ce sens et dans le sens de la réconciliation voulue par tous les Ivoiriens.
Cette rencontre qui n'était pas attendue, ne signifie sans doute pas que les deux camps ont fait table rase du passé, mais on note bien l'ouverture d'une fenêtre d'espoir dans ce commencement du dialogue. Pascal Affi N'Guessan qui conduisait la délégation du Fpi à la Rue Lepic, est retourné, avec ses camarades, « satisfaits de l'ambiance qui a prévalu » : « C'est une ambiance cordiale. Nous repartons satisfaits d'avoir eu cette occasion d'échanges et nous espérons que toutes nos propositions seront examinées avec la plus grande attention étant entendu que nous ne sommes pas fermés, accrochés aux slogans, aux étiquettes. Et que c'est le contenu de notre démarche qui nous paraît essentiel ».
Le secrétaire général par intérim du Rdr, Amadou Soumahoro, n'a pas nié, quant à lui, « l'esprit de fraternité » qui a sous-tendu les échanges : « Nous avons échangé, comme l'a dit le président Affi N'Guessan, dans un esprit de vraie camaraderie, dans un esprit de fraternité. Ceci augure des lendemains meilleurs pour le dialogue politique entre nos deux partis ». Une bulle d'air qui a vite pris corps quand le président Ouattara lui-même s'en est immédiatement fait l'écho depuis la région du Bélier où il était en tournée. « Je suis heureux de la récente rencontre entre le RDR et le FPI. J'encourage nos frères du FPI à continuer ce dialogue pour qu'ensemble, nous participions tous à la reconstruction de notre pays », avait déclaré le président Alassane Ouattara, avant d'ajouter: « Nous ne les considérons pas comme des opposants; nous les considérons comme des frères qui vont nous rejoindre bientôt ». Un appel qui intervient au moment où le parti de l'ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo se réveille de la violente secousse qu'il a reçue le 11 avril 2011.
Que va donc faire le FPI face à un appel à intégrer l'équipe gouvernementale ? Affi et ses camarades vont-ils franchir la porte du gouvernement ou vont-ils continuer à se braquer ? Avec la libération de plusieurs cadres du parti le 5 août dernier, le FPI ne se sent plus orphelin. Son président Affi N'Guessan et ses collaborateurs parcourent le pays pour apporter la compassion aux militants, remobiliser les bases et faire des propositions pour un « nouveau départ en Côte d'Ivoire ». Entre autres choses, la libération de l'ancien président Laurent Gbagbo et des autres détenus de son camp, (...)
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A l'occasion de l'audience avec le Rassemblement des républicains (RDR), le 10 décembre dernier, Amadou Gon, Secrétaire général de la Présidence de la République, en compagnie de la grande chancelière, Henriette Dagri Diabaté, avait lancé un ballon d'essai au président Affi et sa délégation. Même si devant les journalistes, les deux partis ont feint d'indiquer que le sujet de l'entrée du FPI au gouvernement n'a pas été officiellement abordé, des signes montrent tout de même qu'un grand pas a été fait dans ce sens et dans le sens de la réconciliation voulue par tous les Ivoiriens.
Cette rencontre qui n'était pas attendue, ne signifie sans doute pas que les deux camps ont fait table rase du passé, mais on note bien l'ouverture d'une fenêtre d'espoir dans ce commencement du dialogue. Pascal Affi N'Guessan qui conduisait la délégation du Fpi à la Rue Lepic, est retourné, avec ses camarades, « satisfaits de l'ambiance qui a prévalu » : « C'est une ambiance cordiale. Nous repartons satisfaits d'avoir eu cette occasion d'échanges et nous espérons que toutes nos propositions seront examinées avec la plus grande attention étant entendu que nous ne sommes pas fermés, accrochés aux slogans, aux étiquettes. Et que c'est le contenu de notre démarche qui nous paraît essentiel ».
Le secrétaire général par intérim du Rdr, Amadou Soumahoro, n'a pas nié, quant à lui, « l'esprit de fraternité » qui a sous-tendu les échanges : « Nous avons échangé, comme l'a dit le président Affi N'Guessan, dans un esprit de vraie camaraderie, dans un esprit de fraternité. Ceci augure des lendemains meilleurs pour le dialogue politique entre nos deux partis ». Une bulle d'air qui a vite pris corps quand le président Ouattara lui-même s'en est immédiatement fait l'écho depuis la région du Bélier où il était en tournée. « Je suis heureux de la récente rencontre entre le RDR et le FPI. J'encourage nos frères du FPI à continuer ce dialogue pour qu'ensemble, nous participions tous à la reconstruction de notre pays », avait déclaré le président Alassane Ouattara, avant d'ajouter: « Nous ne les considérons pas comme des opposants; nous les considérons comme des frères qui vont nous rejoindre bientôt ». Un appel qui intervient au moment où le parti de l'ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo se réveille de la violente secousse qu'il a reçue le 11 avril 2011.
Que va donc faire le FPI face à un appel à intégrer l'équipe gouvernementale ? Affi et ses camarades vont-ils franchir la porte du gouvernement ou vont-ils continuer à se braquer ? Avec la libération de plusieurs cadres du parti le 5 août dernier, le FPI ne se sent plus orphelin. Son président Affi N'Guessan et ses collaborateurs parcourent le pays pour apporter la compassion aux militants, remobiliser les bases et faire des propositions pour un « nouveau départ en Côte d'Ivoire ». Entre autres choses, la libération de l'ancien président Laurent Gbagbo et des autres détenus de son camp, (...)
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