Politique nationale : le deuxième congrès de l'UDPCI s'achève dans le sang !

  • Source: L'Inter
  • Date: sam. 21 déc. 2013
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Débuté le mercredi dans une ambiance de fête et de cohésion totale entre ses membres, le congrès de l'UDPCI a finalement connu des moments de violence.

Le sang a coulé, hier vendredi 20 décembre 2013 à la fondation Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro. Au-delà de la réponse que le parti du Général Robert Guéi entendait donner à la sollicitation du président Alassane Ouattara qui appelle le RHDP à aller de façon soudée à la présidentielle de 2015, l'enjeu des travaux de Yamoussoukro était aussi l'élection de la présidente de l'Union des femmes de ce parti. Parce que, si le président Albert Mabri Toikeusse a indiscutablement obtenu un consensus autour de sa personne pour la présidence du parti et a pu imposer également son neveu Adiko Franck pour présider aux destinés de la jeunesse, ce ne fut pas le cas pour la présidente des femmes.

La volonté du président Mabri qui s'est matérialisée par de nombreuses tractations, d'aller au congrès des femmes avec un consensus autour de Mme Coulibaly Fara Soro, s'est heurtée à la détermination de la vice-présidente du parti, Mahi Clarisse, d'être le n°1 des femmes. La tension qui s'est installée dans les couloirs de la fondation a fini par dégénérer, faisant plusieurs blessés dont le cas le plus grave est celui de Mlle Ange Goré. Elle a été admise au service de réanimation des urgences-chirurgicales de l'hôpital régional de la ville.

Prévu pour 19 heures, hier vendredi, c'est à 4 heures du matin qu'a débuté le vote de la présidente des femmes. L'équipe de Mahi Clarisse protestait contre le fait qu'elle ne disposait pas du listing électoral et des inscriptions parallèles d'électrices. C'est dans ces manifestations de protestation qu'au petit matin, les choses vont prendre une tournure imprévisible et amener la candidate Mahi Clarisse à demander le retrait de tous ses partisans de l'organisation du scrutin. Elle claquait ainsi la porte au congrès. Entre temps, les hommes de sécurité qui sont rentrés dans la danse, ont tenté d'imposer le calme par la force, allant jusqu'à casser des urnes et blesser des militantes.

Si la direction du parti ne s'est pas officiellement prononcée sur cette situation lors de la cérémonie de clôture, la candidate malheureuse s'est pressée, à travers une conférence de presse, de dénoncer ce qu'elle a qualifié de forfaiture. « Je crois qu'avec ce qui vient de se passer, nous sommes dans une union pour la dictature et la violence », a-t-elle martelé, avant d'enfoncer le clou : « Avant de sortir de la salle, j'ai souhaité bon vent à mon (...)

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