Réclamée par la CPI : Simone Gbagbo se bétonne depuis Odienné - Une avocate irlandaise engagée


L’ex-première dame Simone Ehivet Gbagbo suit avec une particulière attention son dossier à la Cour pénale internationale.
  • Source: Soir Info
  • Date: jeu. 19 déc. 2013
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Simone Ehivet Gbagbo tient fermement les manettes. En résidence surveillée dans la ville septentrionale d'Odienné, l'ex-première dame, suspectée de crimes contre l'humanité, organise sa défense, celle censée la représenter devant la Cour pénale internationale (Cpi).

Fin novembre 2013, Simone Gbagbo a annulé le mandat de l'avocat sénégalais Ciré Cledor Ly, faisant de lui son « conseil principal ». Me Ly demeure dans l'équipe de la Défense mais travaille, désormais, sous la responsabilité de l'avocate irlandaise Sylvia Geraghty, nouveau conseil principal de Simone Gbagbo. Le 13 décembre dernier, le Greffe de la Cpi a enregistré deux documents attestant du changement dans l'équipe de Défense de l'ex-première dame : d'une part, la lettre de reconnaissance provisoire de la désignation de Me Sylvia Geraghty en qualité de Conseil principal de l'équipe de la Défense ; d'autre part, la prestation de serment effectuée par l'avocate irlandaise conformément à l'article 5 du Code de conduite professionnelle des conseils.

Dans sa note disponible sur le site internet de la Cpi, le Greffier de la Cour évoque le cas de Mes Dadjé Babo Ange Rodrigue et Habiba Touré, tous deux avocats de Simone Gbagbo. Leurs statuts, au sein de l'équipe de la Défense, « restent à clarifier », précise le Greffier. En attendant, les deux avocats n'auront pas d'accès au dossier de l'affaire. « Le Greffier informera la Chambre des statuts de ces derniers, dès qu'il entrera en possession des informations pertinentes », lit-on dans le document publié ce 13 décembre.

Aussitôt après sa prise de fonction en qualité de conseil principal de Mme Gbagbo, Me Sylvia Geraghty a introduit une requête auprès de la Chambre préliminaire 1. Elle demande aux juges une prorogation de délai pour le dépôt de ses observations sur l'exception d'irrecevabilité soulevée par les autorités ivoiriennes dans l'affaire « Simone Gbagbo ». C'est que, pressées par la Cpi de remettre l'ex-première dame, suspectée de crimes contre l'humanité dans les violences post-électorales de 2010, les autorités ivoiriennes ont invoqué l'exception d'irrecevabilité. Elles ont adressé aux juges de la Chambre prélimina (...)

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