Alassane Ouattara : ''Les soi-disant experts de l'ONU en auront pour leur compte''

  • Source: Fratmat.info
  • Date: dim. 15 déc. 2013
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''Les soi-disant experts de l'ONU en auront pour leur compte'', a indiqué le Chef de l'Etat ivoirien au cours de la conférence de presse-bilan qui a marqué la fin sa visite d'Etat dans la région du Bélier et du District autonome de Yamoussoukro, du 11 au 14 décembre dernier. Il répondait ainsi à un rapport des experts indépendants de l'Onu qui accuse le gouvernement ivoirien de "tentative d'assassinat" d'opposants au régime d'Abidjan exilés au Ghana.

Propos liminaires

Mesdames, messieurs, chers amis journalistes, je ne voudrais pas entrer dans des formalités, je voudrais d'abord vous remercier d'être présents. Nous avons ensemble passé quatre jours à Yamoussoukro. Vous avez été à toutes les étapes. D'abord à Didiévi chez mon jeune frère Jeannot Ahoussou. Nous avons ensuite fait un conseil des ministres et le lendemain nous nous sommes rendus à Tiébissou, à Attiégouakro. Ensuite, ce fut Djékanou et Toumodi avant de revenir à Yamoussoukro pour le grand meeting.

Je pense que dans mon discours ce matin (Ndlr: 14 décembre), tout a été dit. Donc je ne voudrais pas ressasser ce que vous savez déjà. Mais juste pour me résumer. C'était la deuxième partie de la tournée que nous avions envisagé de faire dans le centre. Je l'ai dit ce matin, sur Yamoussoukro, nous avons investi 13 milliards de Fcfa pour cette visite et 10 milliards de Fcfa dans le reste du Bélier. Cela fait 23 milliards de Fcfa et dans le Gbêkê c'était 27 milliards de Fcfa. Au total donc ce sont 50 milliards de Fcfa qui ont été investi. Et cela, dans le cadre du Programme présidentiel d'urgence (Ppu). Je précise bien que ces chiffres n'incluent pas tous les grands projets qui sont financés dans le cadre du Programme national de développement (Pnd) où il y aura des investissements de grandes envergures. Si je prends par exemple le pont de Béoumi, l'autoroute et d'autres projets qui doivent être effectués d'ici 2014. C'est donc dire que les choses sont bien lancées. Nous sommes confiants d'atteindre nos objectifs. Et maintenant, nous devons retourner à Abidjan pour préparer la fin d'année (…)


On vous a vu à Paris, après à Yamoussoukro, en Afrique du Sud, qu'est-ce qui fait votre force pour être aussi d'attaque ? Comment se porte la Côte d'Ivoire à moins de 10 ans de l'émergence annoncée ?

Pour ce qui est de mes récents déplacements, sachez que c'est le devoir de la fonction qui demande cela. En fait, je devais être à Paris les 06 et 07 décembre pour le sommet de l'Élysée. Le Président Hollande et le ministre des Finances Moscovichi m'ont invité à participer, le 4 décembre, à une rencontre avec le Medef sur la nouvelle politique africaine de la France. Ce qui m'a amené à m'y rendre le 03 décembre et prendre part à cette rencontre. Ils m'ont également invité à participer à une autre rencontre du Président Hollande avec un certain nombre de représentants du monde écologique concernant la protection des espèces menacées (éléphants, tortues…). Nous avons fait cela le 05 décembre et ensuite je suis resté pour le sommet, et j'ai indiqué à M. Hollande que je devrais rentrer le 07 pour présider la cérémonie du 20e anniversaire de décès du Président Houphouët. C'est tout simplement le calendrier qui l'exige.
Nous avons préparé depuis longtemps cette visite dans le Bélier et il fallait commencer le 10 ou le 11. Et c'est ce que nous avons fait. Vous savez, il faut bien réfléchir avant de postuler à la présidence. Je dirais cela aux uns et autres parce que les temps ont changé. Avant, c'était beaucoup plus facile mais maintenant, il faut être partout. Il faut être auprès de son peuple, travailler et avoir des relations à l'extérieur pour que les financements puissent soutenir le développement économique et social. Je considère que c'est ce que nous devrons faire et nous continuerons.

Concernant le pays, je dirais que les choses s'améliorent, le pays est normalisé, sécurisé et en paix. Sur le dossier économique, nous faisons partie des six pays à plus forte croissance dans le monde. Nous continuerons sur cette lancée. Nous n'avons aucun doute sur le fait que nous pourrons atteindre notre objectif de pays émergent en 2020.

Nous préparons aussi à renforcer la démocratie et l'État de droit. Les élections de 2015 doivent être inclusives avec une commission électorale crédible, totalement compatible avec ce que nous souhaitons avoir comme élections démocratiques. D'ailleurs, nous avons reçu une mission du National democratic institut (Ndi) ici à Yamoussoukro qui va nous aider avec ses expériences.

Le gouvernement consent beaucoup d'efforts pour améliorer le plateau technique des Chu. Mais ils pourraient être annihilés par un certain nombre de faits, notamment l'insensibilité des médecins qui bien souvent face aux difficultés évoquent un manque de place. A force de faire promener le malade d'un Chu à un autre, il décède. Monsieur le Président, ne faudrait-il pas nommer des administrateurs comme vous l'avez fait quand vous étiez Premier ministre ? Ne faudrait-il pas créer une sorte de guichet unique au sein des Chu ou mairies afin de faciliter les démarches aux parents qui ont perdu quelqu'un ?

Cela tombe bien, nous aurons un déjeuner tout à l'heure, vous allez vous adresser à Madame la ministre de la Santé. Elle a fait une excellente interview à ce sujet et je crois qu'elle a pris d'importantes mesures. Certaines sont considérées comme radicales. Tout ce que vous mentionnez, nous en sommes conscients. J'ai d'ailleurs suivi son interview ce soir-là à la télévision et je l'ai appelée pour la féliciter.

Vous savez, les mauvaises habitudes ont été créées. Elles se sont accumulées durant des années. Vous avez raison. De 1990 à 1993, nous avons réussi à annihiler ces sources de corruption, l'utilisation frauduleuse des médicaments, le transfert de médicaments des Chu vers des pharmacies privées. Je ne vais pas en dire plus. Madame la ministre pourra passer quelques minutes avec vous pour vous dire ce qu'elle a envisagé.

Elle envisage effectivement des gestionnaires au niveau des hôpitaux, des secrétaires généraux. Ceci étant, nous devons considérer que c'est une minorité des agents de la santé qui ont ce comportement. Le plus grand nombre fait un travail important et font montre d'une grande disponibilité. On va les encourager. C'est pour cela que nous avons fait droit aux différentes requêtes qui permettront de régler les questions d'indemnités, de retards, de mise à jour plus généralement.

Le président de la Bad, Donald Kaberuka, qui, s'exprimant sur RFI, a dit : « il ne faut pas confondre croissance économique et transformation économique. La croissance économique, qu'elle soit de 5 % ou de 10% ne signifie rien pour les populations si elle ne s'accompagne pas de créations de richesses, d'emplois et de réduction de la pauvreté ». Que pense le Président d'une telle affirmation ?

Je suis totalement d'accord avec lui et c'est ce que nous faisons. J'ai toujours indiqué que nos taux de croissance sont bons et que cela devrait se ressentir sur nos populations. C'est pour cela que nous avons le Programme présidentiel d'urgence (Ppu).

Vous savez, dans le Gbêkê, il n'y avait pas d'eau potable et aujourd'hui je crois qu'en dehors de Béoumi où le problème sera réglé dans deux ou trois mois. Le déficit était de 50% et c'était la même chose dans le Bélier. Nous avons réglé ces problèmes. Les problèmes d'électricité, des centres de santé seront réglés.

Mais la transformation dont Donald Kaberuka parle concerne également le passage de l'agriculture à l'industrialisation et c'est pour cela que nous sommes très déterminés à encourager le secteur industriel, notamment minier et également au niveau des hydrocarbures. Nous demandons au secteur agricole d'aller plus loin dans la création des plus-values. Je suis entièrement d'accord avec lui. La Côte d'Ivoire a eu des taux de croissance élevés avec en même temps une transformation de son économie. C'est quand même important de le signaler. Quand vous voyez tous ces grands travaux que nous faisons, ils sont bien choisis par rapport à la nécessité d'encourager l'emploi des jeunes.

Vous savez, si nous ne résolvons pas le quotidien de nos concitoyens en matière d'éducation, de santé, de salubrité, si nous n'arrivons pas à créer des emplois ou des microcrédits pour les femmes, en réalité les taux de croissance ne veulent rien dire. Mais vous noterez qu'en Côte d'Ivoire nous sommes en train de cibler ces différents points. Je pense quand même que mon passage d'une vingtaine d'années au Fonds monétaire international (Fmi) m'a servi à quelque chose.

Le transfert effectif de la capitale à Yamoussoukro était une de vos promesses. Où en sommes-nous aujourd'hui ?

C'est une question importante. Nous voulons transférer la capitale à Yamoussoukro. Cependant, il faut le faire dans les conditions optimales. D'abord, nous avons interdit tout ce qui est construction anarchique depuis quelques mois. J'ai demandé au Premier ministre d'entreprendre une révision du plan d'urbanisation de la ville pour que nous puissions avoir une séance avec l'ensemble du gouvernement. Et associer l'ensemble des architectes, notamment des nationaux au développement de ce plan. En même temps, nous devons organiser le financement.

C'est un projet qui prendra plusieurs années et le gouvernement doit décider quelle doit être la séquence des transferts des ministères. C'est dire qu'il y a un travail préalable à faire. Je ne voudrais pas prendre d'engagement mais mon souhait est que les Ivoiriens m'accordent un second mandat pour que je puisse déménager à Yamoussoukro pendant ce deuxième mandat.

Vous appelez lors de vos tournées, les Ivoiriens à voter pour vous en 2015 et à Bouaké vous avez appelé l'opposition à se préparer pour les élections. N'êtes-vous pas en campagne ?

Un Président de la République doit être proche de son peuple et je ne sais pas ce que cela veut dire être en campagne. Les périodes de campagne sont définies par la loi. Je ne crois pas à la notion d'un président qui s'assoit dans son palais et qui convoque les citoyens. Mon devoir c'est d'aller vers les citoyens, c'est de les écouter, réviser les programmes que je leur ai promis et de m'enquérir de leur bonne application. Si cela est appelé faire de la campagne, tant mieux mais il m'importe de savoir ce qui se passe dans le pays profond. Au niveau de chaque région et de chaque département, ce travail se fera. Bien sûr il y a une partie de cela qui est nécessaire et je le fais notamment avec les investisseurs étrangers et beaucoup de nationaux.

Pourquoi ceux qui m'ont élu ne doivent pas avoir l'occasion de me voir, de m'écouter et de me présenter leurs doléances ? La campagne présidentielle est définie par la loi, je l'ai dit. Et cela sera appliqué en temps opportun. Mais rien n'empêche les autres de circuler. Je pense d'ailleurs que certains le font.

A Didiévi, vous avez déclaré que vos frères du Fpi vous rejoindraient. Est-ce au sein du Rhdp ou du gouvernement ?

Il est important de renforcer la cohésion sociale au niveau national. Le dialogue qui a commencé entre le Rdr et le Fpi est une bonne chose. Je pense qu'ils se sont dit des vérités, ce qui est bien. Je pense que ce dialogue doit se poursuivre et d'ailleurs dans le cadre permanent du dialogue que préside le Premier ministre Ahoussou Jeannot. Nous devons continuer de nous parler pour préparer les élections de 2015. On attendra donc de connaître les recommandations qui nous seront faites par le ministre d'État Ahoussou Jeannot et le gouvernement.

Vous avez décidé de construire l'hôpital Saint Joseph Moscati. Comment se fera la gestion de cet édifice ?

L'hôpital Saint Joseph Moscati est une œuvre sociale qui accompagne la Basilique. D'ailleurs à la demande du pape Jean Paul II, le financement a été essentiellement pourvu par le Président Félix Houphouët-Boigny. Mais avec le temps écoulé, les montants prévus n'étaient pas suffisants. Donc l'État de Côte d'Ivoire a décidé de compléter le financement. A partir de là, nous considérons qu'il y a de forte chance que l'hôpital soit totalement terminé et équipé pendant le premier trimestre du mois de janvier.

J'ai adressé une correspondance à la sainteté le pape François de venir pour participer à l'inauguration de cet hôpital. Je l'avais fait avec son prédécesseur le pape Benoît XVI qui m'avait donné un accord de principe. Donc j'espère que le pape François pourra répondre à cette invitation.

C'est un hôpital qui appartient au Vatican. Le personnel sera fourni par le Vatican. D'autres personnes seront admises dans cet hôpital, notamment des Ivoiriens, des non ivoiriens, des personnes vivant en Côte d'Ivoire ou dans d'autres pays voisins. C'est une œuvre sociale importante. Ce sont 250 lits. Je pense que cela va aider de manière considérable le Centre de la Côte d'Ivoire, le Nord, l'ensemble du pays et les pays voisins.

Avez-vous le sentiment que les objectifs que vous visez en venant ici ont été atteints ? Vous avez abondamment parlé de pardon et de réconciliation non sans dire que vous marchez dans les voies de Félix Houphouët-Boigny et Nelson Mandela. Comptez-vous avoir la même attitude que Mandela à l'égard de votre opposition ?

Pour les objectifs, comme j'ai eu à le dire, nous sommes là pour faire le point et saluer les populations qui nous ont accordé un soutien massif lors des élections.

Nous sommes également là pour nous enquérir des doléances qu'elles auraient bien voulu formuler. Nous sommes, à la lumière de tout ce qui s'est passé, sur la bonne voie. S'il y a de nouvelles priorités, nous les prendrons en compte. Pour notre part, nous sommes satisfaits des investissements opérés et du travail abattu. Les cadres de la région du Bélier et du district autonome de Yamoussoukro nous ont remis un livre-blanc qui nous aidera énormément à compléter le programme de gouvernement. Concernant ma volonté de réconcilier tous les Ivoiriens, j'ai toujours été constant dans ma démarche. Depuis l'hôtel du Golf, j'ai toujours tendu la main à l'opposition et à tous nos frères qui étaient partis à l'extérieur. Nous sommes heureux de voir que les choses s'arrangent de mieux en mieux.

Beaucoup rentrent et nous continuons de créer les conditions d'un retour massif. Je dois dire qu'il n'y a plus de déplacés internes. C'est une excellente chose de voir que les Ivoiriens ont tous regagné leurs domiciles. C'est une performance importante en deux ans seulement. Je me suis déjà occupé de certains pays en crise et il faut dire que la Côte d'Ivoire fait des progrès extraordinaires. Je suis confiant car la Côte d'Ivoire est une terre de générosité. Les uns et les autres doivent se dire que la réconciliation nationale est un chemin irréversible. Nous les y encourageons.

Au meeting de clôture, vous avez dit que vous annoncerez de bonnes nouvelles à l'occasion de votre message de fin d'année. La libération des prisonniers proches de l'ex-Président Laurent Gbagbo fait-elle partie de ces bonnes nouvelles? La seconde préoccupation est relative au dernier rapport de l'Onu qui accuse la Côte d'Ivoire de vouloir enlever et assassiner les exilés proches de l'ex-régime. Cela fait jaser et crée la polémique. Y a-t-il du faux dans ce qu'ils ont produit ?

Pour les bonnes nouvelles, vous devez comprendre qu'il faut attendre le soir du 31 décembre. Donc sur cette question, je n'ai pas d'observation à faire. En ce qui concerne le rapport des soi-disant experts de l'Onu. J'en ai parlé avec le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-Moon, lors du sommet de l'Élysée. Je lui ai dit que ce rapport était totalement faux, imaginaire, mensonger et qu'il était indigne de porter le nom de l'Onu. Évidemment, c'est un rapport secondaire fait par des experts qui ont été pris pour travailler sur la question au Libéria. Le Président ghanéen en était également offusqué. Il a exprimé au secrétaire général de l'Onu sa désapprobation. Pour nous, ce dossier est clos. Je crois que ces experts… ces soi-disant expert en auront pour leur compte.

On constate que ce sont des milliards qui ont été investis pour le bonheur des populations. Comment faites-vous pour mobiliser tous ces fonds dans un contexte d'environnement financier et économique difficile ?

Nous avons présenté un programme à l'occasion de la campagne présidentielle qui était chiffré. C'était un travail rigoureux et je voudrais profiter de l'occasion pour féliciter la ministre de l'Économie et des Finances Kaba Nialé qui a été la cheville ouvrière de la préparation de ce programme. Et dire que nous savions ce que nous pouvions obtenir et dans quel délai.

En réalité, ce qui se passe en raison de la bonne gestion constatée depuis deux ans, c'est que les ressources sont supérieures à celles que nous attendions.

Nous pourrons accélérer le rythme. Je dois dire que 2011 a été difficile, lent parce qu'il fallait reprendre une administration en main. Mais dès 2012, nous avons vu l'impact de l'arrivée de ces ressources dans le pays et 2013 encore plus. 2014, nous aurons des ressources encore plus importantes. Je n'ai aucun doute que nous irons bien au-delà des montants qui ont été annoncés pendant la campagne présidentielle.

Ne croyez pas que ces ressources sont essentiellement des ressources extérieures. Point du tout. Il s'agit de ressources intérieures également. Vous savez, la bonne gestion de l'économie permet aussi de dégager des marges pour essayer de faire avancer les choses. Je regarde les projets d'approvisionnement en eau potable dans cette région du Bélier qui ont coûté 4 milliards de Fcfa, ce qui n'est pas une somme considérable pour un État.

Cela aurait dû être fait depuis des années et je peux citer le nombre d'exemple de ce genre. Nous continuerons et nous devons identifier les problèmes urgents de nos populations. Vous savez, le programme présidentiel d'urgence est financer totalement par le budget national. Car nous considérons que ce sont des urgences et nous en avons la responsabilité. Pour ce qui est des grands projets en matière d'infrastructures et autres, nous avons besoin du soutien de l'extérieur. C'est dire qu'en économie, en réalité, la confiance est importante.

Le fait est que la Côte d'Ivoire soit normalisée et que le pays soit bien géré. Nous avons un programme avec les institutions de Breton Woods et la Bad qui est bien apprécié. Donc la confiance des investisseurs revient.

D'ailleurs, dès le mois de janvier, j'espère que nous finaliserons la signature d'un euro bon de pratiquement d'un milliard de dollars (cinq cent milliards de francs Cfa) pour essayer d'accélérer un certain nombre de projets dont j'ai parlé. On n'aurait pas pu imaginer le fait que la Côte d'Ivoire parte aussi rapidement sur les marchés internationaux pour obtenir des sommes aussi importantes s'il n'y avait pas la confiance des financiers et des bailleurs.

Cela également est dû à chacune et à chacun de vous. C'est parce que les investisseurs, les financiers voient les Ivoiriens au travail et c'est important. J'insiste sur la notion de travail et c'est important qu'on se dise que c'est par le travail que nous allons faire avancer au plus vite le pays.

Cette notion s'applique à tous et ne doit exclure personne. Je lance donc un appel à tous nos concitoyens de se concentrer sur la nécessité de travailler davantage. Et de faire le maximum pour que notre pays devienne un pays moderne et je suis sûr dans des délais assez rapprochés.

Ouattara Ouakaltio
Envoyé spécial dans la région du Bélier


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