Duékoué / Meeting de clôture dans le Guémon, Affi N'guessan : « Après deux ans de pouvoir Ouattara, rien ne bouge »
- Source: Soir Info
- Date: mer. 27 nov. 2013
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Duékoué 22 novembre 2013, espace de la paix, il est environ 15 h. Le président du Fpi, Pascal Affi N'Guessan vient de terminer son meeting qui clôture son séjour dans la région du Guémon.
Au cours des cinquante minutes (50 mn) qu'a duré, ce meeting, le président du Front populaire Ivoirien(Fpi) a passé en revue toutes les questions d'actualité : le bilan du président Ouattara, le retour des exilés, la libération de tous les prisonniers politiques, la justice, la recrudescence de l'insécurité, la souffrance des planteurs sans oublier l'école, la santé, la réconciliation et enfin les états généraux de la république.
Avant d'entrer dans le vif du sujet, l'ex- premier ministre de Gbagbo a donné les raisons de son séjour dans les régions du Cavally et du Guémon : « Nous sommes venus vous saluer dans les moments difficiles que vous avez traversés depuis 2002 dont le paroxysme a été atteint après la crise post-électorale. Nous sommes venus auprès de vous pour vous réconforter car nous savons que c'est à cause de votre parti que vous subissez toutes ces souffrances. Ceci est un témoignage de notre solidarité », a-t-il lancé.
Parlant toujours de cette crise, il a avoué qu'elle a été terrible pour toutes les populations ivoiriennes mais qu'elles doivent se surpasser pour construire le futur car selon lui, le destin de la Côte d'Ivoire ne doit pas s'arrêter à cette crise : « Un vrai homme ce n'est pas celui qui ne tombe jamais, mais celui qui tombe et sait se relever. Nous devons nous relever pour affronter d'autres défis », a conseillé l'ex numéro deux du Fpi. Faisant le procès de la gestion de deux (02) ans du pouvoir d'Etat du président Alassane Ouattara, Affi N'Guessan a confié qu'elle n'est pas du tout reluisante : « Après deux ans du pouvoir Ouattara, rien ne bouge.
L'école, le transport, les petits métiers sont bloqués. La cherté de la vie a fait que le panier de la ménagère est devenu vide, on ne peut plus se soigner, les jeunes diplômés sont au chômage et sont perdus. Les milliards promis dans les régions se sont volatilisés. Notre pays est devenu l'un des plus pauvres au monde mais aussi le plus corrompu. Nous sommes devenus tellement pauvre que nous demandons des prêts au Congo. », a décrit Affi N'Guessan visiblement à son aise.
Se prononç (...)
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Au cours des cinquante minutes (50 mn) qu'a duré, ce meeting, le président du Front populaire Ivoirien(Fpi) a passé en revue toutes les questions d'actualité : le bilan du président Ouattara, le retour des exilés, la libération de tous les prisonniers politiques, la justice, la recrudescence de l'insécurité, la souffrance des planteurs sans oublier l'école, la santé, la réconciliation et enfin les états généraux de la république.
Avant d'entrer dans le vif du sujet, l'ex- premier ministre de Gbagbo a donné les raisons de son séjour dans les régions du Cavally et du Guémon : « Nous sommes venus vous saluer dans les moments difficiles que vous avez traversés depuis 2002 dont le paroxysme a été atteint après la crise post-électorale. Nous sommes venus auprès de vous pour vous réconforter car nous savons que c'est à cause de votre parti que vous subissez toutes ces souffrances. Ceci est un témoignage de notre solidarité », a-t-il lancé.
Parlant toujours de cette crise, il a avoué qu'elle a été terrible pour toutes les populations ivoiriennes mais qu'elles doivent se surpasser pour construire le futur car selon lui, le destin de la Côte d'Ivoire ne doit pas s'arrêter à cette crise : « Un vrai homme ce n'est pas celui qui ne tombe jamais, mais celui qui tombe et sait se relever. Nous devons nous relever pour affronter d'autres défis », a conseillé l'ex numéro deux du Fpi. Faisant le procès de la gestion de deux (02) ans du pouvoir d'Etat du président Alassane Ouattara, Affi N'Guessan a confié qu'elle n'est pas du tout reluisante : « Après deux ans du pouvoir Ouattara, rien ne bouge.
L'école, le transport, les petits métiers sont bloqués. La cherté de la vie a fait que le panier de la ménagère est devenu vide, on ne peut plus se soigner, les jeunes diplômés sont au chômage et sont perdus. Les milliards promis dans les régions se sont volatilisés. Notre pays est devenu l'un des plus pauvres au monde mais aussi le plus corrompu. Nous sommes devenus tellement pauvre que nous demandons des prêts au Congo. », a décrit Affi N'Guessan visiblement à son aise.
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