Cherté de la vie, contrefaçon, concurrence déloyale... : Billon accuse les populations - Ce qui va se passer


Jean-Louis Billon fait la lumière sur la cherté de la vie
  • Source: Soir Info
  • Date: vend. 22 nov. 2013
  • Visites: 4554
  • Commentaires: 0
Le ministre du Commerce, de l'Artisanat et de la promotion des PME (Petites et moyennes entreprises), Jean-Louis Billon, a accusé les populations de ne pas fournir des informations à ses services pour leur permettre d'agir, dans le cadre de la cherté de la vie.

« Abidjan fait partie des villes les plus chères du monde. En Côte d'Ivoire, la fixation des prix est libre. Sur le plan légal, dès lors que vous êtes d'accord sur un prix, la vente est parfaite. Les hydrocarbures, le gaz, l'électricité et l'eau sont les domaines dans lesquels le gouvernement a un droit de regard. Avec le gaz, le nouveau circuit de distribution souffre (…) Si les prix des marchandises ne sont pas affichés, les populations doivent dénoncer. Mais très peu le font (…) Nous allons passer à des sanctions plus fortes pour faire afficher les prix (…) Si les prix sont affichés, l'acheteur va où les produits sont moins chers. Interpellez-nous sans cesse avec justesse. C'est ainsi qu'on peut agir. Si on ne sait rien, on ne peut pas répondre aux attentes », a laissé entendre le ministre, le jeudi 21 novembre 2013, lors de la conférence de presse qu'il animait au Plateau, dans le cadre de « Les rendez-vous du Gouvernement » organisés avec la collaboration du Centre d'information et de communication gouvernementale (Cicg) autour du thème : « Commerce, artisanat, PME : quel rôle dans la relance économique ? »

Pour lui, un produit restera toujours cher pour quelqu'un qui n'a pas d'emploi. « La cherté de la vie est relative par rapport au pouvoir d'achat des individus. C'est pourquoi, il faut mettre l'accent sur l'insertion des jeunes et travailler sur les facteurs favorisant cette situation », a noté le ministre du Commerce, de l'Artisanat et de la promotion des PME qui a condamné le fait que les populations se rendent complices de situations favorisant les rackets, fraudes et concurrences déloyales. « Au marché de médicament de Roxy à Adjamé, par exemple, des taxes sont payées pour une activité illégale de vente de produits nocifs. Tout le monde voit cette situation. Singrobo, sur l'autoroute du Nord est le supermarché de la viande de brousse. Pourtant, au lieu d'y être pour éviter le braconnage, les agents des Eaux et Forêts sont sur les routes », a dénoncé le ministre Jean-Louis Billon.

Après avoir relevé la porosité des frontières ivoiriennes, il a souligné que le Gouvernement est sur ses gardes concernant le sucre toxique découvert au Bénin. « Beaucoup de sucre frauduleux rentrent en Côte d'Ivoire. Des marques de thé sont imitées ici. Il y a des bouillons cube et des machettes qui sont contrefaits avec des emballages plus attrayants que les vrais. Il faut donc faire attention à tout cela », a révélé le conférencier avant de recommander : « Il faut acheter les produits fabriqués en Côte d'Ivoire pour éviter les produits contrefaits. On a au moins la possibilité de vérifier sur place. Mais n (...)

Lire la suite sur Soir Info


Commerce artisanat Côte d'Ivoire monde service concurrence ville économique entreprises don Abidjan conférence de presse distribution communication jeunes Jean-Louis Billon Plateau Adjamé Bénin Gouvernement emploi PME électricité Eaux et Forêts racket information ivoirien cherté de la vie



Educarriere sur Facebook