Libération de 26 détenus après 15 mois de prison / Ange Kessi (Procureur militaire) : « On peut les reprendre à tout moment »
Leur détention à la Mama était illégale, selon Ange Kessi Kouamé
- Source: Soir Info
- Date: sam. 26 oct. 2013
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Ange-Bernard Kessi Kouamé, Commissaire du gouvernement et Procureur militaire, près le Tribunal militaire d'Abidjan, a réagi hier vendredi 25 octobre 2013, à la libération de 26 militaires anciennement détenus à la Maison d'arrêt militaire d'Abidjan (Mama).
Ces militaires, arrêtés au lendemain de l'attaque du camp d'infanterie d'Akouédo à l'aube du lundi 06 aout 2012. Une attaque menée par des inconnus qui avait fait 7 morts dont six soldats et un assaillant. Le mercredi 23 octobre 2013, 26 militaires présumés complices de ces assaillants ont été remis en liberté, après 15 mois de prison, sans avoir été entendus par un juge, encore moins passé en jugement devant un tribunal.
Selon Ange-Bernard Kessi Kouamé, cette libération n'est pas définitive, elle n'est que provisoire, a-t-il fait valoir, soulignant « qu'il y a parmi eux, des civils » qui n'avaient aucun droit d'être détenus à la Maison d'arrêt militaire d'Abidjan. « Ils étaient détenus à la Mama de façon illégale. Ils devraient, normalement aller à la Maca (Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan), d'où un Procureur civil devrait suivre leur dossier » a-t-il ajouté. « Leur situation étaient indéterminée. C'est pourquoi, nous avons décidé de les remettre en liberté. Mais, je précise qu'il s'agit d'une liberté provisoire. Car, à n'importe quel moment, on peut les reprendre.
Un Proc (...)
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don Abidjan gouvernement
Ces militaires, arrêtés au lendemain de l'attaque du camp d'infanterie d'Akouédo à l'aube du lundi 06 aout 2012. Une attaque menée par des inconnus qui avait fait 7 morts dont six soldats et un assaillant. Le mercredi 23 octobre 2013, 26 militaires présumés complices de ces assaillants ont été remis en liberté, après 15 mois de prison, sans avoir été entendus par un juge, encore moins passé en jugement devant un tribunal.
Selon Ange-Bernard Kessi Kouamé, cette libération n'est pas définitive, elle n'est que provisoire, a-t-il fait valoir, soulignant « qu'il y a parmi eux, des civils » qui n'avaient aucun droit d'être détenus à la Maison d'arrêt militaire d'Abidjan. « Ils étaient détenus à la Mama de façon illégale. Ils devraient, normalement aller à la Maca (Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan), d'où un Procureur civil devrait suivre leur dossier » a-t-il ajouté. « Leur situation étaient indéterminée. C'est pourquoi, nous avons décidé de les remettre en liberté. Mais, je précise qu'il s'agit d'une liberté provisoire. Car, à n'importe quel moment, on peut les reprendre.
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