Tout sur la fusillade entre FRCI, mardi au camp de la BAE de Yopougon - Le cerveau conduit à l'Etat-major
- Source: Soir Info
- Date: mer. 23 oct. 2013
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La caserne de l'ex-Bae, sise à Yopougon troisième pont, qui abrite, depuis la chute du régime Laurent Gbagbo, le 11 avril 2011, un contingent des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci), a été, hier mardi 22 octobre 2013, de 7 h et 8 h 30 mn, le théâtre d'affrontements et d'intense échanges de tirs entres deux factions.
Face à face, les « loyalistes » rangés derrière le commandant du camp, Inza Fofana dit « grumman » et de l'autre, les « mutins » dirigés par le Lieutenant Koné Billamani, alias « Tchèdjan ». De nos investigations menées auprès des deux groupes de militaires opposés, il ressort qu'un conflit a éclaté entre le commandant Inza Fofana et le Lieutenant Koné Billamani, commandant de l'unité des Frci basées à Sikensi.
Ce dernier s'est hérissé par rapport aux conditions et circonstances de sa révocation de son très juteux poste à Sikensi, il y a environ trois mois. Selon nos sources, la décision de limogeage du Lieutenant Koné Billamani, exécutée par le commandant Inza Fofana « Grumman », aurait été prise directement à l'Etat major des Frci, en raison d'une procédure disciplinaire le visant. Il lui est notamment reproché son « caractère insoumis qui foule aux pieds les consignes venant de la hiérarchie ».
Vrai ou faux ? Quoi qu'il en soit, rappelé à la Bae en complément d'effectif, sans aucune responsabilité, il n'a pas du tout gobé cette conjoncture. Alors, silencieusement, il monte « sa rébellion », et met au point un plan visant à renverser Inza Fofana, source de ses malheurs. Ainsi, dans la nuit du lundi 21 à mardi 22 octobre 2013, il fait distribuer, selon des sources policières, des armes à une cinquantaine de soldats qui lui sont restés fidèles.
Tôt le matin du mardi 22 octobre 2013, profitant d'un léger flottement lié à la relève des soldats, il lance l'assaut, mais bute sur une farouche résistance des hommes du commandant Inza Fofana alias « Grumman ». Commence alors une longue période d'échange de tirs entre les deux factions. « Les deux groupes se sont mis à tirer », souligne notre source.
Les crépitements d'armes automatiques étaient audibles depuis le « carrefou (...)
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Yopougon Côte d'Ivoire Laurent Gbagbo affrontement
Face à face, les « loyalistes » rangés derrière le commandant du camp, Inza Fofana dit « grumman » et de l'autre, les « mutins » dirigés par le Lieutenant Koné Billamani, alias « Tchèdjan ». De nos investigations menées auprès des deux groupes de militaires opposés, il ressort qu'un conflit a éclaté entre le commandant Inza Fofana et le Lieutenant Koné Billamani, commandant de l'unité des Frci basées à Sikensi.
Ce dernier s'est hérissé par rapport aux conditions et circonstances de sa révocation de son très juteux poste à Sikensi, il y a environ trois mois. Selon nos sources, la décision de limogeage du Lieutenant Koné Billamani, exécutée par le commandant Inza Fofana « Grumman », aurait été prise directement à l'Etat major des Frci, en raison d'une procédure disciplinaire le visant. Il lui est notamment reproché son « caractère insoumis qui foule aux pieds les consignes venant de la hiérarchie ».
Vrai ou faux ? Quoi qu'il en soit, rappelé à la Bae en complément d'effectif, sans aucune responsabilité, il n'a pas du tout gobé cette conjoncture. Alors, silencieusement, il monte « sa rébellion », et met au point un plan visant à renverser Inza Fofana, source de ses malheurs. Ainsi, dans la nuit du lundi 21 à mardi 22 octobre 2013, il fait distribuer, selon des sources policières, des armes à une cinquantaine de soldats qui lui sont restés fidèles.
Tôt le matin du mardi 22 octobre 2013, profitant d'un léger flottement lié à la relève des soldats, il lance l'assaut, mais bute sur une farouche résistance des hommes du commandant Inza Fofana alias « Grumman ». Commence alors une longue période d'échange de tirs entre les deux factions. « Les deux groupes se sont mis à tirer », souligne notre source.
Les crépitements d'armes automatiques étaient audibles depuis le « carrefou (...)
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Yopougon Côte d'Ivoire Laurent Gbagbo affrontement
