Affaire ''23 millions de la CAN féminine 2012'' : Les preuves de la FIF qui accablent Eric Monnet
- Source: L'Inter
- Date: lun. 22 juil. 2013
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La Fédération ivoirienne de football a dit sa part de vérité sur la démission du manager général des équipes nationales et l'affaire des vacations de la Coupe d'Afrique des nations féminine 2012, portant sur la somme de 23 millions de FCFA.
Sur la démission de l'ex-manager des Eléphants, le porte-parole de la FIF, Pierre Gondo a déclaré à la presse le samedi 20 juillet à la salle de conférence de la Ligue professionnelle, que Eric Monnet était employé à la FIF où il assumait une haute responsabilité. « Nous sommes en fin de saison, on aurait aimé parler de bilan de la saison, parler de projets pour la saison à venir plutôt que d'avoir à donner des explications sur des choses qui à notre sens ne font pas honneur à notre monde. Je voudrais d'entrée nous excuser auprès des présidents de club et du monde sportif, du fait qu'on mette sur la place publique ces choses là. On nous y a amené en nous tirant par les cornes. Mais comme il s'agit de chiffres, on a cru qu'il était bon d'apporter quelques clarifications », a expliqué d'entrée, M. Gondo. Et de préciser: « Le manager général de la FIF a déposé sa lettre de démission le 8 juillet à la fédération.
Dans cette lettre, il a écrit qu'il démissionnait pour des raisons personnelles. Normalement, une démission n'appelle pas de commentaires autres que les questions administratives qu'elle pose. Et ce sont ces questions administratives que nous étions en train de régler et que nous continuons de régler à la fédération. Lorsque vous travaillez quelque part, vous avez des obligations vis-à-vis de votre employeur. Eric, bien qu'étant président de club, était dans cette qualité de manager général, employé de la Fédération ivoirienne de football. Il assumait de hautes responsabilités. Et la loi prévoir en pareille circonstance, que la partie qui a décidé de la rupture est soumise à un préavis.
Le préavis est de trois mois. Eric a déposé sa lettre le 8 juillet, à la direction de la FIF, la question a été gardée confidentielle jusqu'à ce que lui-même suscite des sorties dans la presse. C'est à ce moment qu'on a été obligé de lui adresser un courrier pour lui dire que nous prenons acte de sa démission, tout en lui rappelant qu'il avait une obligation de préavis à remplir, en l'invitant donc à venir reprendre le service, pour qu'on organise la fin de sa relation de travail avec la FIF. Depuis le 9 juillet, Eric n'est plus réapparu à la FIF. Il ne nous prend plus au téléphone. Nous continuions à dire qu'il y a une suite de cette obligation administrative à remplir. En tout état de cause la direction exécutif de la FIF en tirera les conséquences de droit ».
Sur le second point relatif à la question des vacations de la Coupe d'Afrique des nations féminine 2012 en Guinée-Equatoriale, le porte-parole de la FIF a indiqué qu'il revient ces derniers jours dans la presse, que la fédération demanderait des comptes à M. Eric Monnet sur la somme de 23 millions de FCFA. Au dire de M. Gondo, lorsque l'équipe nationale devait partir à cette compétition à Malabo en octobre 2013, le chef de la délégation, Hamed Fofana, membre du Comité exécutif est passé prendre les frais de sa charge à la comptabilité de la FIF.
Où sont passés les 10 030 000 FCFA ?
Le budget prévoyait pour la participation à la phase finale de la CAN féminine 2012, la somme de 102 673 400 FCFA, repartie sur plusieurs rubriques (transport aérien, hébergement, frais de mission etc). « Au moment où le chef de délégation part, il a reçoit de la fédération la somme de 75 040 000FCFA y compris, 23 120 (...)
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Sur la démission de l'ex-manager des Eléphants, le porte-parole de la FIF, Pierre Gondo a déclaré à la presse le samedi 20 juillet à la salle de conférence de la Ligue professionnelle, que Eric Monnet était employé à la FIF où il assumait une haute responsabilité. « Nous sommes en fin de saison, on aurait aimé parler de bilan de la saison, parler de projets pour la saison à venir plutôt que d'avoir à donner des explications sur des choses qui à notre sens ne font pas honneur à notre monde. Je voudrais d'entrée nous excuser auprès des présidents de club et du monde sportif, du fait qu'on mette sur la place publique ces choses là. On nous y a amené en nous tirant par les cornes. Mais comme il s'agit de chiffres, on a cru qu'il était bon d'apporter quelques clarifications », a expliqué d'entrée, M. Gondo. Et de préciser: « Le manager général de la FIF a déposé sa lettre de démission le 8 juillet à la fédération.
Dans cette lettre, il a écrit qu'il démissionnait pour des raisons personnelles. Normalement, une démission n'appelle pas de commentaires autres que les questions administratives qu'elle pose. Et ce sont ces questions administratives que nous étions en train de régler et que nous continuons de régler à la fédération. Lorsque vous travaillez quelque part, vous avez des obligations vis-à-vis de votre employeur. Eric, bien qu'étant président de club, était dans cette qualité de manager général, employé de la Fédération ivoirienne de football. Il assumait de hautes responsabilités. Et la loi prévoir en pareille circonstance, que la partie qui a décidé de la rupture est soumise à un préavis.
Le préavis est de trois mois. Eric a déposé sa lettre le 8 juillet, à la direction de la FIF, la question a été gardée confidentielle jusqu'à ce que lui-même suscite des sorties dans la presse. C'est à ce moment qu'on a été obligé de lui adresser un courrier pour lui dire que nous prenons acte de sa démission, tout en lui rappelant qu'il avait une obligation de préavis à remplir, en l'invitant donc à venir reprendre le service, pour qu'on organise la fin de sa relation de travail avec la FIF. Depuis le 9 juillet, Eric n'est plus réapparu à la FIF. Il ne nous prend plus au téléphone. Nous continuions à dire qu'il y a une suite de cette obligation administrative à remplir. En tout état de cause la direction exécutif de la FIF en tirera les conséquences de droit ».
Sur le second point relatif à la question des vacations de la Coupe d'Afrique des nations féminine 2012 en Guinée-Equatoriale, le porte-parole de la FIF a indiqué qu'il revient ces derniers jours dans la presse, que la fédération demanderait des comptes à M. Eric Monnet sur la somme de 23 millions de FCFA. Au dire de M. Gondo, lorsque l'équipe nationale devait partir à cette compétition à Malabo en octobre 2013, le chef de la délégation, Hamed Fofana, membre du Comité exécutif est passé prendre les frais de sa charge à la comptabilité de la FIF.
Où sont passés les 10 030 000 FCFA ?
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