Deux ans après la crise post-électorale, le Commandant de Licorne parle : « Nous ne combattions pas l'armée ivoirienne en 2011 » - « La Force Licorne reste en Côte d'Ivoire tant que c'est nécessaire »

  • Source: L'Inter
  • Date: mer. 17 juil. 2013
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En marge de la cérémonie du 14 juillet commémorant la célébration de la fête nationale française, le Lt Colonel Rémi Bouzereau (Commandant la Force inter-armées LICORNE (COMANFOR) ), a donné une interview à la presse. Il explique la présence permanente de la Force Licorne en Côte d'Ivoire deux ans après l'élection présidentielle, ainsi que les missions de cette force au côté des forces ivoiriennes. Entretien.

Sous quel signe placez- vous cette commémoration du 14 juillet en Côte d'Ivoire ?

Nous plaçons cette fête sous le signe de la fraternité. D'ailleurs en France, la fête du 14 juillet, c'est un moment d'union nationale. On se remémore ce qu'on a été hier, ce qu'on est aujourd'hui et ce qu'on veut être pour l'avenir. Je crois qu'en Côte d'Ivoire , ce mot fraternité a aussi un sens particulier parce que nous sortons d'une crise longue et profonde. Justement c'est l'occasion pour nous Français de montrer aux Ivoiriens que nous sommes un peuple uni et soudé et que nous n'oublions pas non plus nos camarades ivoiriens, le peuple frère ivoirien. C'est la raison pour laquelle j'ai tenu à voir défiler aujourd'hui les Forces républicaines de Côte d'Ivoire ; c'est ce que j'avais demandé au Gl Bakayoko, le Chef d'état-major de l'armée ivoirienne qui l'a accepté et j'en suis vraiment heureux.

Justement quels sont les signes patents de l'embellie entre les armées ivoirienne et française ?

Les forces françaises qui font partie du paysage d'Abidjan,sont ici pour participer à la reconstruction de l'armée ivoirienne dans un pays pacifié. Des signes concrets, ce sont des détachements d'instruction opérationnelle que nous effectuons tous les mois, toutes les semaines au profit des troupes ivoiriennes. Nous les préparons pour l'engagement de certaines d'entre elles au Mali pour la Minusma. Il y a un bataillon logistique qui a été formé au mois de mars et avril 2013 et actuellement nous nous préparons à entraîner une compagnie de protection qui doit être déployée à Tombouctou à l'Automne. C'est des signes concrets de ce que l'armée ivoirienne va mieux. Au plan intérieur cette armée est en train de se former, se reconstruire. On forme ses officiers, on fait en sorte que ce soit une armée unifiée. Autre bon signe, c'est qu'elle s'engage au profit des opérations extérieures. Cela veut aussi dire que la Côte d'Ivoire reprend sa place de locomotive en Afrique de l'ouest. En tant que locomotive économique, elle doit être aussi la locomotive au plan dipl (...)

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