Côte d'Ivoire / Après la mort du Pr Adonis-Koffi : Voici 5 grandes propositions faites par une ONG aux Autorités

  • Source: linfodrome.com
  • Date: jeu. 28 mai 2020
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Ce samedi 23 mai 2020, une famille voisine à ma famille a été décimée. Le père, la mère et leur grand fils tués par un véhicule conduit par un jeune homme de 23 ans. Les circonstances laissent apparaître plusieurs aspects qui, ont été les facteurs aggravants dans ce drame.

Les éléments contenus dans la déclaration du Procureur de la République montrent que la justice va sévir. Cependant, la problématique de la conduite automobile en Côte d'Ivoire impose une prise en compte de tous les aspects qui doivent concourir à protéger les usagers en général et ceux qui sont les plus exposés notamment les piétons, en particulier.

Le nombre croissant de personnes tuées sur les routes, le nombre grandissant d'accidents de la circulation impliquant la responsabilité des conducteurs de véhicules constituent un véritable fléau pour la société.

Malgré les efforts consentis par les autorités en charge de toute la chaîne de l'organisation du trafic routier, malgré toutes les actions de sensibilisation réalisées par les pouvoirs publics jusqu'à ce jour, et les actions de répression utilisées, le nombre de tués sur les routes augmente chaque mois. On ne peut pas avoir l'indécence de comparer la problématique du pays avec ce qui se passe ailleurs car les réalités sociologiques ne sont pas les mêmes.

Il faut par conséquent adapter l'organisation du secteur aux réalités nationales tout en tenant compte de ce qui est mieux ailleurs.

Faute de créer les conditions d'une sécurisation totale des usagers, ce genre de drame surviendra toujours. Il faut une vraie éducation à la conduite automobile qui implique que le conducteur d'un véhicule appréhende complètement la notion de responsabilité individuelle.

Que la sanction pénale en cas d'accident meurtrier avec des facteurs aggravants, comme c'est le cas ici, soit revue, que l'État protège les usagers notamment les piétons sur des tronçons en agglomération de 4 voies, où le flux de circulation permet aux conducteurs irresponsables de rouler à une vitesse supérieure à la vitesse autorisée.

De compléter les signalisations verticales et horizontales qui permettraient aux assurances de situer les responsabilités; mais que ces compagnies d'assurances revoient les conditions d'assurer ou réassurer les automobilistes, qu'ils ne soient pas simplement des commerçants.

Et enfin, que l'État crée une base de données des criminels de la circulation routière de manière à leur enlever définitivement la possibilité de conduire un véhicule automobile.

Le nombre croissant de personnes tuées sur les routes, le nombre grandissant d'accidents de la circulation impliquant la responsabilité des conducteurs de véhicules constituent un véritable fléau pour la société.

Malgré les efforts consentis par les autorités en charge de toute la chaîne de l'organisation du trafic routier, malgré toutes les actions de sensibilisation réalisées par les pouvoirs publics jusqu'à ce jour, et les actions de répression utilisées, le nombre de tués sur les routes augmente chaque mois. On ne peut pas avoir l'indécence de comparer la problématique du pays avec ce qui se passe ailleurs car les réalités sociologiques ne sont pas les mêmes.

Le constat fait par l'Association d'Insertion et de Remobilisation (A.I.R), relève les quelques aspects suivants :

Il faut par conséquent adapter l'organisation du secteur aux réalités nationales tout en tenant compte de ce qui est mieux ailleurs.

Au niveau de la conduite d'un véhicule de tourisme.

Les conducteurs sont prudents en général. Mais cette prudence se fait par des compromis et ne tient pas réellement compte des dispositions code de la route.

Au niveau de la conduite des véhicules poids lourds.

Les conducteurs, du fait de la forme de leur véhicule, sont les rois de la route. Ils ne respectent ni signalisations ni limitations de vitesse inhérentes à leur véhicule en agglomération et hors agglomération.

 

Au niveau de la conduite de véhicules affectés au transport en commun

Les conducteurs de taxis communaux et intercommunaux, les 9 et 18 places communément appelés « GBAKAS », sont plus préoccupés par la recette à faire qu'à la sécurité des personnes qu'ils transportent, ou le respect du cod (...)

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