Situation socio-politique Essy Amara face à des militants du PDCI : « Il faut qu'on se prépare au cas des pires possibles » « Je sais que les gens, pour rien au monde, ne vont laisser le pouvoir »
. Ses confidences sur Houphouët


Le vice-président du Pdci-Rda a fait de nombreuses références à son mentor, feu Félix Houphouet-Boigny.
  • Source: linfodrome.com
  • Date: jeu. 15 août 2019
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L'ancien ministre des Affaires étrangères, actuel vice-président du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci), Essy Amara, a fait une lecture de la situation socio-politique du pays et de la prochaine présidentielle, lundi 12 août 2019, au domicile du « doyen » Adam Yéboua Patrice à Marcory-zone 3.

Le diplomate de carrière s'exprimait devant des militants du Pdci issus de la région du Gontougo. Il les a prévenus du « travail difficile » qui les attend « parce qu'en réalité les élections présidentielles en Afrique ne sont pas comparables » à celles qui ont eu lieu, il y a vingt (20) ans dans la mesure où « le monde a changé ». « Les acteurs extérieurs sont des fois plus importants que les acteurs intérieurs. Il faut tenir compte de l'environnement qui est devenu plus complexe. Nous rentrons dans un contexte des plus difficiles (...) La grande déception c'est que tous ces gens qu'Houphouët a formés, aujourd'hui se ruent pour des biens matériels », a affirmé Essy Amara.

Le vice-président du Pdci ne croit pas en la volonté des gouvernants actuels de « laisser le pouvoir ». « Pour ne pas rentrer dans les détails, il faut qu'on se prépare au cas des pires possibles parce que moi, je sais que les gens, pour rien au monde, ne vont laisser le pouvoir. Ce sont des hommes d'affaires », a signifié le compagnon de feu Félix Houphouet-Boigny.

Le vice-président du Pdci-Rda a fait de nombreuses références à son mentor quitte à mettre en parallèle la gouvernance de ce dernier et celle de ses lointains successeurs. Essy Amara a ainsi déclaré à l'endroit des délégués et autres responsables Pdci réunis : « Houphouët n'avait aucun parent dans le gouvernement. Il m'a dit : je ne veux pas les habituer aux délices du pouvoir. Il savait faire la part des choses entre les affaires familiales et les affaires d'Etat. Ce ne sera pas facile. Veillez à la réconciliation, à la cohésion sociale. Il faut rétablir la bonne gouvernance. Peut-être, c'est vous qui serez les ministres de demain, votre travail c'est de redresser la Côte d'Ivoire parce que les mentalités qui ont été dirigées sont difficiles ».

Évoquant les dernières semaines de vie de Félix Houphouët-Boigny, celui qui explique avoir géré « par la force des choses » non seulement la vie diplomatique du sage de Yamoussoukro, mais aussi sa vie privée et sa vie familiale, rapporte qu'il a « beaucoup souffert ». « Il a beaucoup souffert, surtout les cinq mois avant son décès. Ce monsieur a beaucoup souffert. Il voyait déjà la chute de son parti et ça, c'était pénible parce qu'il est mort en pensant qu'il avait encore trois ans au moins avant de mourir. Il avait fait ses examens médicaux. Il me disait donc qu'il n'avait plus de lésions (...) c'est le moteur qui était un peu fatigué, mais avec le repos, ça reprendrait, ça irait mieux. Il me disait : il faut j'aille mettre de l'ordre en Cô (...)

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