Carte nationale d'identité payante : Guillaume Soro (Président du Comité politique) : « C'est tout un combat qu'on nie »


Soro Guillaume : "cette CNI doit être gratuite"
  • Source: linfodrome.com
  • Date: sam. 29 juin 2019
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Par une série de tweets, l'ex-président de l'Assemblée nationale, président du Comité politique, Guillaume Soro, a réagi, jeudi 27 juin 2019, à l'actualité socio-politique ponctuée par le vote du projet de loi instituant la Carte nationale d'identité (Cni) biométrique. La nouvelle Cni coûtera à chaque Ivoirien un timbre fiscal de 5 000 francs cfa. Lors du vote en plénière, mercredi 26 juin, les députés Rhdp ont rejeté un amendement du député d'opposition pro-Soro, Alain Lobognon, censé faire supporter à l'Etat le coût d'établissement de la Cni. Cet amendement, s'il était passé, aurait été synonyme de « gratuité » pour les Ivoiriens dans la confection de leur Cni.

Guillaume Soro, député de Ferké, absent à l'Assemblée nationale, a suivi de loin les débats. Sur twitter, le chef des ex-Forces nouvelles a signifié, subtilement, que son combat à la tête de l'ex-rébellion, visait justement à permettre à l'Ivoirien de disposer de la carte d'identité sans difficulté. « Donnez-nous nos cartes d'identité et nous vous rendrons nos armes» avais-je déclaré devant la délégation de l'Onu venue requérir le désarmement en 2004 à Bouaké. Cette Cni doit être gratuite. C'est un droit. Pourquoi ne pas la proroger? C'est tout un combat qu'on nie », a tweeté le député de Ferké. « C'était aussi une exigence des actuels tenants du pouvoir en 2009. Mais c'est vrai que quand on passe de l'opposition au pouvoir, on change aussi de voiture et de lunettes. On ne voit plus les choses de la même façon », a encore consigné l'actuel 1er vice-président de l'Assemblée parlementaire de la francophonie.

Ses tweets sont une critique ouverte contre le pouvoir Rhdp avec lequel Guillaume Soro, jusqu'à une époque récente, a collaboré. L'ancien Premier ministre estime, à l'aune des développements de l'actualité, que son « combat » avec la rébellion est, d'une certaine façon, déconsidéré.

Quelques heures après l'éclatement de la rébellion dans la nuit du 18 au 19 septembre 2002, M. Soro et ses hommes réclamaient, non seulement, le départ du président de l'époque Laurent Gbagbo, mais (...)

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