Logoualé / Mort suspecte d'un élève : Une bagarre autour du corps fait plusieurs dégâts
Des villageois convoqués à la brigade de gendarmerie
- Source: linfodrome.com
- Date: sam. 25 mai 2019
- Visites: 2032
- Commentaires: 0
- Tweeter
Ce jeune, précédemment élève en classe de seconde C, à Man, a été subitement fauché par la mort, suite à une courte maladie. Pour les obsèques de ce brillant élève, major de sa classe, et lauréat de l'édition 2018 du prix de l'excellence de la Mutuelle de développement de Glègouiné (Mudeg), la mobilisation était à la hauteur de l'estime que lui vouaient les populations, mais aussi l'ensemble de ses camarades. Les élèves et personnels enseignants ont effectué nombreux le déplacement, à cette occasion. La levée du corps, prévue à 14h précises à la morgue du Chr de Man, a été curieusement anticipée, de sorte que des élèves n'ont pu y assister. Mais n'empêche leur convoi suit le cortège funèbre jusqu'au village. Une fois sur place, les élèves, estimés à une trentaine, profitent d'une banale altercation, pour manifester violemment leur mécontentement. C'est qu'ils suspectent des mains occultes dans cette disparition subite de leur camarade. Vite, les enfants, furieux, mettent à plat la bâche dressée pour l'occasion, et font voler des chaises en éclats, sous le regard apeuré des membres de la famille du défunt ainsi que des autres villageois dont certains ont choisi de s'éclipser, redoutant de prendre des coups inutiles. Le père du défunt et les autres villageois seront rudoyés par les manifestants que personne n'arrivait vraiment à maîtriser. La Gendarmerie est alertée en vue de ramener le calme. Malgré toutes ces casses et la présence menaçante des élèves qui tenaient à comprendre ce qui est réellement arrivé à Arsène, leur camarade, la veillée funèbre, émaillée de troubles, suivra tant bien que mal son cours normal jusqu'au petit matin. L'inhumation, prévue pour 10h, se tiendra vers 16h, avec des accrochages et tensions, avant que les différentes délégations d'amis et de parents ne se séparent.
Mais la question qui reste encore posée, est de savoir qui paye pour les chaises cassées ? Surtout que les auteurs n'ont pas été formellement identifiés, preuve à l'appui. Pour les manifestants, des chaises cassées ne valent (...)
Lire la suite sur linfodrome.com
village don élèves jeu Logoualé Gendarmerie développement
