Soro fait des révélations : « Ceux qui comptent sur l'argent pour acheter les Ivoiriens seront surpris »
« Même les marmitons revendiquent des faits d'arme »

  • Source: linfodrome.com
  • Date: mer. 13 mars 2019
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Guillaume Soro poursuit ses rencontres avec les différentes franges de la population et les acteurs de la vie politique. Il a ainsi reçu le lundi 11 mars 2019 une délégation du Mouvement pour la promotion des valeurs nouvelles en Côte d'Ivoire (Mvci), à son domicile, à Marcory. Il a, à l'occasion, abordé quelques pans de la crise de 2002 notamment les négociations qui ont eu lieu à Lomé.

Le porte-parole du Mouvement patriotique de Côte d'Ivoire (Mpci) d'alors (Guillaume Soro ; Ndlr), a fait savoir que plusieurs cadres du pouvoir actuel avaient été contactés pour représenter le mouvement lors de ces négociations entre le gouvernement et les rebelles. A l'en croire, aucune des personnes contactées n'a accepté la proposition, l'obligeant à endosser la responsabilité de cette mission et les conséquences. « Quand à 28 ans on s'engage comme Secrétaire général du Mpci sans savoir si le lendemain on allait survivre… Quand on cherchait quelqu'un pour venir dans le Mpci, si d'autres ne jetaient pas carrément leurs téléphones, ils l'éteignaient pour de bon. C'est aujourd'hui on peut facilement s'asseoir et puis pérorer. Sinon en septembre 2002 les cadres pour aller à Lomé pour aller discuter j'ai cherché je n'ai pas trouvé », a t-il confié justifiant alors le recours qu'il a eu à certains proches à l'extérieur notamment Dakoury Tabley. «Même les marmitons revendiquent des faits d'arme. Les courageux d'aujourd'hui qui parlent ils étaient où ? », s'est interrogé Soro.

Il a par ailleurs exprimé sa satisfaction quant à la création du Mvci, à laquelle il s'était préalablement opposé du fait de sa proximité avec le Rassemblement des républicains. « Quand il voulait créer, je me suis opposé. Le devoir d'honnêteté m'oblige à dire qu'ils ont eu raison avant moi. Ils ont eu la lucidité nécessaire, l'intelligence politique de s'organiser. (…) Vous avez crée votre parti, c'est une très bonne chose. A l'époque je me disais si on créé ces mouvements, cela va gêner le Rdr. Voilà que moi-même j'ai été éjecté », a-t-il plaisanté. Et d'inviter le président du Mvci, Sékongo Félicien, à poursuivre l'implantation de son mouvement dans tout le pays, en ignorant les divergences ethniques ou régionales. 

 

Présidentielle

La rencontre avec les militants du Mvci a été le lieu pour Soro, d'aborder la question de la présidence de la République. S'il garde toujours le mystère sur une éventuelle candidature lors de l'échéance électorale de 2020, le président du Comité politique a fait remarquer qu'il en a les aptitudes pour être président de la République. Il s'en est, en effet convaincu de ce que les moyens financiers dont on le dit manquer, ne déterminaient pas les chances d'un individu d'avoir le suffrage des populations. Mais plutôt la confiance établie entre les deux parties. « Si c'était cela, peut-être qu'en 2010, Gbagbo allait gagner les élections parce qu'il avait plus l'argent que tout le monde ici. Ce n'est pas d'argent qui gagne une élection, c'est la proximité. C'est le travail qui permet de gagner une élection.  Pour être président d'un pays, c'est la relation de confiance entre un peuple et un homme. C'est tout », a-t-il affirmé. Aussi, l'hôte du Mvci a-t-il exhorté les militants du mouvement à œuvrer à l'établissement de cette relation de confiance avec les populations en prélude à ces élections. Car, a t-il signifié, «ceux qui comptent sur l'argent pour acheter les Ivoiriens seront surpr (...)

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