France : La bagarre entre Pro-Soro et Pro-Ouattara prend de nouvelles tournures à Paris, la justice saisie


Des partisans de Soro et de Ouattara se sont tabassés à Paris
  • Source: linfodrome.com
  • Date: mar. 26 fév. 2019
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La justice a été saisie suite la bagarre qui a eu lieu entre des partisans de l'ex-président de l'Assemblée nationale contraint à la démission, Guillaume Soro, et les ceux du président de la République, Alassane Ouattara, dans le 17 février dernier, à Paris.

La bagarre qui a émaillée la double cérémonie des partisans des partisans de Guillaume Soro en France le dimanche 17 février passé, aura une suite judiciaire. Ainsi en a voulu certains des proches de l'ex-président de l'Assemblée nationale qui selon eux, tiennent non seulement à prévenir de telle provocation, mais aussi, à faire comprendre aux partisans de Ouattara que ce n'est pas partout que leur violence restera impunie.

Le jeudi 21 février dernier en effet, alors que les militants du RHDP mis en cause dans cette affaire la croyaient close suite à leur rencontre du lundi 18 février avec Fousséni Tambadou qui se présente comme président de l'UDS France (Union des Soroïstes), une délégation de l'UDS s'est rendue au commissariat de police de Suresnes dans le 92. Conduite par Nadine N'Guessan, présentée à la police comme la première responsable de l'Uds en France, cette délégation a porté plainte contre les nommés Adama Diabaté et Abou Bakayoko, tous deux militants du RHDP. « Fousseni fait de l'imposture. Il n'est pas le président de l'Uds” soutiennent des partisans de Soro pour dire ne pas se reconnaître dans la soit-disante conciliation qu'il a menée de “façon unilatérale ».

Selon le procès-verbal de la plainte que nous avons consulté, une copie a été transmise à la procureure du tribunal de grande instance de Nanterre qui sûrement instruira cette affaire dans les tous prochains jours. De leur côté, les mis en causes disent n'avoir pas été jusque-là destinataires de convocation, ni de la police, ni du tribunal. « Mais nous avons connaissance, grâce à nos amis dans leur camps, qu'effectivement une plainte a été portée contre nous et nous trouvons tout cela simplement regrettable », réagit Adama Diabaté, le principal mis en cause qui dit que « cette plainte met à nue la méchanceté et la haine qui anime M. Niamsy Flanklin ». « C'est lui qui a encouragé et accompagné Nadine », accuse Diabaté.




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