Daoukro / Soro à Bédié : « On dit quand quelqu'un laisse, quelqu'un prend, désormais, je suis un homme libre... »


Guillaume Soro et Henri Konan Bédié, l'idylle continue
  • Source: linfodrome.com
  • Date: sam. 23 fév. 2019
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L'ex-président démissinnaire de l'Assemblée nationale, Guillaume Soro, est arrivé à Daoukro où il entamé sa visite au préasident diu PDci-Rda, Henri Konan Bédié, ce samedi 23 février 2019. Dans ses premiers propos, l'ex-chef du Parlement ivoirien laisse entrevoir toute sa disponibilité à mener des discussion sérieuses sur l'avenir de la Côte d'Ivoire avec son hôte du jour.

Comme il l'avait annoncé, Guillaume Soro est arrivé à Daoukro ce samedi 23 février 2019. L'ex-président de l'Assemblée nationale contraint à la démission, après son refus d'adhérer au parti unifié du Rassemblement des Houphouëtistes a été reçu, en fanfare, par le président du Pdci-Rda, Henri Konan Bédié. Les deux personnalités, dans la première partie de leur rencontre, ont échangé les nouvelles, en attendant de se revoir éventuellement pour une séance de travail plus approfondie.

Prenant la parole, à cet effet, Guillaume Soro a affiché toute sa disponibilité désormais à entreprendre sans encombre après avoir démissionné de la présidence de l'Assemblée nationale. Une démission que l'ex-chef du Parlement ivoirien n'hésite pas à assimiler comme une « libération ». « Désormais, je suis un homme libre, qui s'est libéré. Parce que je n'aime jamais imaginé qu'on puisse apporter la libération à la Côte d'Ivoire sans se libérer. Désormais je suis libre pour embrasser toute carrière qu'il conviendrait », a annoncé au président du Pdci-Rda et au chef traditionnel qui l'entourent, le député de Ferkessédougou, non sans préciser qu'il en a parlé et obtenu l'onction de ses parents à qui il est allé annoncer la nouvelle.

L'ancien Premier ministre ivoirien, qui s'est érigé en chantre de la « réconciliation » et de la « cohésion nationale » ne cache pas toute sa disposition à composer avec Henri Konan Bédié, son « père » et « protecteur » pendant ses périodes difficiles. « C'est en disciple de cette philosophie (de la réconciliation) que je suis ici, aujourd'hui, à Daoukro et vous dire que désormais je suis un homme libre. On dit ‘'quand quelqu'un laisse quelqu'un prend''. Et je suis libre, de discuter, de parler de toutes les questions qui touchent à la vie de la nation ».

Bien avant, Guillaume Soro a tenu à témoigner toute sa gratitude au président du Pdci-Rda en révélant toutes les attentions que le ‘'Sphinx'' de Daoukro a eu à son égard à des moments critiques de sa trajectoire avec les dirigeants actuels au pouvoir. Il est revenu sur des chapitres comme l'affaire dite des « caches d'armes » à Bouaké durant laquelle il a bénéficié d'un soutien formel d'Henri Konan Bédié. Aussi, explique-t-il toute sa déférence à l'ancien chef de l'Etat qui l'honore de sa ‘'paternité''. « Je n'ai pas l'âme d'un traite », lâche Guillaume Soro pour justifier son rapprochement au président du Pdci-Rda. « On a crié à gorge déployée qu'il faut que je rende le tabouret. Le président Bédié vient de me donner un fauteuil pour que je m'asseye. Je lui suis reconnaissant », ironise l'ex-tenant du perchoir de l'Hémicycle.

 
 

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