Affaire « des hackers ivoiriens arrêtés » au Gabon : La famille de Yéo Sihifowa implore l'aide des autorités ivoiriennes


La famille de Yéo Sihifowa Namogo (sur la photo), accusé de trafic électoral au Gabon, demande l'implication du président Ouattara pour sa libération
  • Source: linfodrome.com
  • Date: jeu. 21 fév. 2019
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Les parents de Yéo Sihifowa Namogo, jeune informaticien écroué dans une prison de Libreville, capitale du Gabon, implorent l'aide des autorités ivoiriennes, le président Alassane Ouattara en tête, afin d'obtenir la libération de leur fils. En visite, lundi 18 février 2019, à la rédaction de L'inter (groupe Olympe), à Abidjan-Marcory-zone 4, Yéo Sihifowa Tafa, mandaté par la famille, a lancé un cri du cœur à l'endroit des autorités ivoiriennes.

« C'est un cri du cœur de la famille aux autorités de notre pays, avec à leur tête, le président Alassane Ouattara. Notre maman est triste et cela nous fait de la peine », a confié Yéo Sihifowa Tafa, frère cadet de Yéo S. Namogo.

En septembre 2016, au plus fort de l'élection présidentielle au Gabon, des jeunes informaticiens ivoiriens cooptés par Jean Marc Zoé, chargé de mission à la présidence de la République de Côte d'Ivoire, ont été interpellés. A l'époque, interrogé par la chaîne de télévision gabonaise « Global Tv », Yéo Sihifowa Namogo, aujourd'hui 38 ans, avait spécifié la mission, à eux, assignée : « celui qui m'a envoyé ici s'appelle Jean Marc Zoé. Il était en relation avec la famille Ping et ses collaborateurs. Il est chargé de mission à la présidence de Côte d'Ivoire. Je suis venu au Gabon mettre en place un système de collecte de données relatives aux élections présidentielles 2016 pour le compte du candidat Ping ».

Sur « Global tv », Yéo Sihifowa Namogo a été présenté comme un des experts en cybercriminalité agissant en Côte d'Ivoire et dans d'autres pays de la sous-région ouest-africaine. Les autorités gabonaises soupçonnaient M. Yéo et ses collègues d'avoir aidé l'équipe de Jean Ping, farouche adversaire d'Ali Bongo, à fausser le résultat du scrutin présidentiel. Le bruit avait même couru que le « coup déjoué » venait du palais d'Abidjan. En retour, le porte-parole du gouvernement de l'époque, Bruno Nabagné Koné, au sortir du conseil des ministres du mercredi 8 septembre 2016, avait déclaré : « Il arrive, comme partout ailleurs, que des personnes qui sont candidates se dotent de structures permettant de traiter en parallèle les données d'une élec (...)

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