A Ferké, hier Soro cogne encore le pouvoir et charge Birahima Ouattara dit ''Photocopie'': « Quand les gens vont perdre la présidence, ils vont faire comment ?»
• « Arrêtez d'insulter l'intelligence des Ivoiriens »


Guillaume Soro est violemment descendu dans les plumes des tenants du pouvoir.
  • Source: linfodrome.com
  • Date: vend. 04 janv. 2019
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C'est un Guillaume Soro dressé sur ses « ergots », très agressif et particulièrement blessant à l'égard de Téné Birahima Ouattara alias Photocopie, qui s'est adressé aux populations, mercredi 2 janvier 2019, sur la place publique de Ferké, à l'occasion de l'installation du nouveau maire de la ville, Ouattara Kaweli. Le président de l'Assemblée nationale qui, visiblement, en a gros sur le cœur, a réglé ses comptes au nouveau président du Conseil régional du Tchologo, le ministre des Affaires présidentielles et Directeur des affaires administratives et financières (Daaf) de la présidence de la République, Téné Birahima Ouattara, le jeune frère d'Alassane Ouattara, dont il a dénoncé la « voracité politique », au point de « cumuler les postes électifs ».

Mais, à travers celui-ci, c'est tout le système politique en place en Côte d'Ivoire que « Bogota » a « incendié » verbalement, stigmatisant « le mensonge politique, la manipulation et la nègrerie » qui prévalent en Côte d'Ivoire. Son commentaire sur les élections locales dans le Tchologo, et l'esprit « anti-démocratique » qui a précédé ces élections, l'a poussé à dire que ce sera difficile si ces gens venaient à perdre les élections présidentielles demain. « Pourquoi aujourd'hui, Kaweli gagne (les élections) et il y a des gens qui bavardent dans la ville ? (…). Pourquoi vous voulez diviser Ferké ? (…). Le petit vous a battu, il faut reconnaître ça. Laissez affaire de la colère (…). Monsieur le préfet, petite élection de Ferké, déjà on est chaud, chaud. Et présidence alors, comment on va faire ? Quand les gens vont perdre la présidence, ils vont faire comment ? La démocratie, c'est comme ça. Aujourd'hui, on gagne, on rit. Demain, on perd et puis la vie continue. On n'a pas besoin de se battre pour ça.

Mais, monsieur le préfet, j'ai appris des choses qui m'ont profondément attristées. Les gens n'ont pas l'esprit démocratique. Ils aiment la démocratie quand la démocratie leur sert. La démocratie doit être universelle et acceptée par tous », a-t-il asséné.

Et, Soro Guillaume d'interpeller directement le préfet de Ferké, présent à la cérémonie, sur ce qu'il a qualifié de « nègrerie ». Sans le nommer, mais, l'allusion est directe à Photocopie, il a dénoncé le chantage d'un candidat sur les populations du village de Pawanakaha. Dans le village de Pawanakaha, selon lui, il s'est produit des choses à ne pas faire dans une République. A l'en croire, ils ont envoyé une machine de forage d'eau. Mais, comme on n'a pas voté pour eux, ils sont venus prendre la machine et ils sont partis avec. Pour lui, ce n'est pas normal et « c'est de la nègrerie ».

Tout cet état de fait, Guillaume Soro le met sur le compte de la guerre pour le cumul de postes que Téné Birahima Ouattara mène contre Koné Lassina Cardosi, l'ancien président du Conseil régional du Tchologo. Et le président de l'Assemblée nationale de révéler que les deux hommes l'ont approché, lorsqu'ils ont manifesté le désir d'être candidat. Mais, il avoue avoir donné son onction à Cardosi «  parce que c'est lui, le premier qui est venu me voir ». A Birahima Ouattara, il conseillera de « s'entendre avec Cardosi qui a implanté le Rdr à Ferké ». Voilà le nœud de la crise. « Birahima est venu me voir pour dire qu'il veut être candidat à la région. Je lui ai dit : « attention. Il y a Lassina Cardosi qui m'a (...)

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