16 ans après son assassinat : Ce qui reste des résidences du général Robert Guéï à l'ouest

  • Source: linfodrome.com
  • Date: jeu. 15 nov. 2018
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A l'entrée de Kabakouma, village natal de feu Robert Guéï, se dresse fièrement le mausolée où il a été enterré. C'est une sorte de case traditionnelle aux parois vitrées. Avec un toit surmonté par une fine croix chrétienne. Est contigüe au caveau, la cour familiale où sont bâtis une modeste habitation et un appatam construit dans l'angle gauche. Sur chacun des six piliers de l'appatam, sont incrustées dans le mur, de belles images sculptées sur bois par Robert Guéï lui-même. Images relatant des scènes de la vie quotidienne dans un village Dan.

Un jongleur traditionnel ou un échassier ici, un batteur de tam-tam ou une pileuse de riz là. « Robert Guéï aimait sculpter sur bois. C'était sa distraction favorite quand il venait au village », a fait observer Wohi Mayéré, un des neveux du disparu, notre guide du jour.

Ces objets d'art sculptés se retrouvent également dans la résidence personnelle à Goussésso, à 4 km de Kabakouma. Une résidence bâtie sur environ une superficie de 2 ha, dans une forêt presque dense. Elle est entourée de toutes parts de profondes vallées surmontées, par endroits, par une chaîne de montagnes considérées comme des remparts naturels difficilement franchissables. C'est l'ensemble de ce paysage qui entoure cette résidence à Gouéssesso, qui a donné naissance à l'expression « Guéïland » peu avant l'assassinat du chef de l'Etat, le général Robert Guéï le 19 septembre 2002. Durant plus d'une décennie, cette résidence était presque abandonnée. Envahie par de hautes herbes, toutes les installations tombaient en ruine. Du logement personnel du maître des lieux, un immeuble circulaire d'un niveau, construit aux bâtiments où logeaient les soldats chargés de la garde, en passant par le garage et l'étable, les termites ont eu raison des objets d'art sculptés sur bois, exposés dans les différents angles de la cour. Justement, les six robustes chevaux au pelage chatoyant, objets, hier, de grande curiosité, sont morts des mois après la disparition du « maître ». Faute de soins et de nourriture. Aujourd'hui, les choses ont changé. La résidence connaissait un début de réhabilitation au moment de notre passage, le 21 septembre 2018. C'est dans ces locaux en chantier, que les militants de l'Udpci, venus de divers horizons, après le pèlerinage à Kabakouma, ont communié autour d'un repas offert par la direction du parti, dans la soirée du 21 septembre 2018.

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