Yopougon / Usurpation de titre : Un faux militaire en treillis et coiffé d'un béret, démasqué et arrêté

  • Source: linfodrome.com
  • Date: lun. 30 juil. 2018
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Il y a des individus qui aiment la facilité. Choisissant de se prévaloir de qualité et titre qu'ils n'ont pourtant pas. Parmi ces individus, adeptes du faux, on compte désormais un solide gaillard d'une trentaine d'années, répondant au nom de Ahonon Christian. Lui qui, par sa seule volonté et non celle des structures compétentes, est devenu un corps habillé. Précisément, militaire.

De nos sources, l'homme sanglé dans son treillis et coiffé d'un béret de couleur bleu, couleur qui identifie parfaitement le corps militaire auquel il appartient, part de chez lui, au quartier « Sigogi » à Yopougon. Et c'est comme cela tous les jours. Son entourage qui n'y voit que du feu, est bien entendu convaincu qu'il se rend au service.

A la vérité, l'homme se sert des qualités que lui confère sa tenue militaire, pour s'adonner à des pratiques malveillantes. Escroquerie, trafic d'influence, et autres méfaits. En tout cas, tout y passe. Il se frotte les mains. Sa tenue lui donne suffisamment à boire et à manger.

A relire: Riviera / Usurpation de titre : Un faux policier arrêté en contrôle de routine

Sans scrupule, Ahonon Christian fait son chemin. Il étend même son « pouvoir militaire » jusqu'à de naïves femmes, qui lui assurent la montée au 7ème Ciel, contre des promesses fallacieuses de changer leur vie. Croyant donc avoir affaire à un grand militaire, ces gonzesses se laissent tranquillement défricher leur « jardin secret » par le malin garçon, qui ne manquent pas de bagouts.

Mais au fil du temps, l'on trouve l'attitude du militaire bien trop curieuse. Des gaffes, des actes peu catholiques, indignes d'un vrai soldat, le trahissent. Et de fil en aiguille, les choses parviennent à la police. Les flics ouvrent alors une enquête et parviennent à rassembler suffisamment d'éléments compromettants sur le « frère d'armes ». Un tel individu qui salit l'honorabilité d'un corps, il faut l'extirper de la société, pour éviter qu'il contamine et qu'il fasse des « bébés ». Des « bébés » qui pourraient à leur tour mazouter au maximum, le quotidien de honnêtes citoyens.

Ainsi, il nous revient que le lundi dernier, des agents de police débarquent au quartier « Sicogi », l'antre du « sodja ». Ils l'y chopent, alors que le gaillard était même vêtu d'un pantalon treillis et coiffé de son b (...)

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