Amnistie, dégel des avoirs des opposants : Méambly réagit à la sortie des préfets devant Ouattara, une modification de la Constitution évoquée

  • Source: linfodrome.com
  • Date: lun. 16 avr. 2018
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4 jours après la sortie du Corps préfectoral de Côte d'Ivoire demandant au président de la République d'envisager une loi d'amnistie pour la réconciliation nationale et le dégel des avoirs des opposants, le député Evariste Méambly, président du groupe parlementaire ''Agir pour le peuple'' donne son appréciation.

J'ai lu, non sans délectation, dans la presse nationale, le vendredi 13 avril 2018, le compte rendu de la rencontre la veille, entre le président de la République, SEM Alassane Ouattara, et le corps préfectoral. Au cours de ces échanges, à la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix de Yamoussoukro, le Porte-parole du corps préfectoral, le préfet de la région de la Bagoué, Gombagui Gueu Georges, a salué les nombreuses actions déjà posées par le chef de l'Etat ivoirien pour booster le processus de réconciliation nationale en Côte d'Ivoire. Il a, en outre, exhorté le numéro 1 ivoirien, à prendre ou à faire voter, par exemple, une loi d'amnistie en faveur de tous les prisonniers et exilés de la récente crise politique ivoirienne et de l'indemnisation des victimes des crises ivoiriennes pour atteindre l'abolition des coups d'Etat et des mutineries désormais en Côte d'Ivoire.

Cette demande on ne peut plus courageuse de ceux-là même qui sont aux côtés de nos populations au quotidien et qui représentent le président de la République dans leurs villes respectives mérite d'être fortement applaudie par moi, qui fait la promotion depuis plus d'un an, en Côte d'Ivoire comme à l'extérieur, de la loi d'amnistie.
En effet, comme l'a si bien indiqué le Porte-parole du corps préfectoral, le vote d'une loi d'amnistie en faveur des prisonniers de la crise post-électorale et de ceux qui sont susceptibles d'être poursuivis, le dégel des avoirs des pro-Gbagbo et leur retour d'exil sont largement partagés par nos populations.

Il importe dès lors que nous encouragions et aidions le président de la République à agir dans ce sens. C'est pourquoi, à la tête de mon groupe parlementaire Agir pour le peuple, j'ai pris mon bâton de pèlerin pour échanger, ici comme ailleurs, avec des partis politiques, des religieux, des chefs coutumiers et de communautés, des ambassadeurs accrédités en Côte d'Ivoire, des leaders d'opinion, par 5 fois avec nos deux frères Ivoiriens détenus à La Haye (Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé). J'ai été aussi reçu au Palais Bourbon au 7ème arrondissement de Paris, le vendredi 27 octobre 2017, et à Lourdes par le père Klauss Holzamer, Coordinateur allemand auprès du recteur de Lourdes chargé de la traduction des messes en langue Allemande.

J'ai fait comprendre à mes interlocuteurs que la proposition de loi d'amnistie et celle sur l'indemnisation des victimes sont les deux faces d'une même médaille, celle de la paix et de la réconciliation en Côte d'Ivoire. Je leur ai fait, en sus, savoir que si ces propositions de lois jumelles sont adoptées par le parlement ivoirien, cela pourrait être une avancée considérable pour la réconciliation en Côte d'Ivoire.

J'ai précisé que la proposition de loi d'amnistie entérinera la paix en ressoudant le tissu social quand celle sur l'indemnisation des victimes traduira la volonté affichée de l'Etat ivoirien de mettre en œuvre un cadre légal de réparation des préjudices subis par toutes les victimes sans distinction aucune, en plus du témoignage de la compassion du chef de l'Etat qui s'est déjà traduit par la mise à disposition d'un fonds de 10 milliards de F Cfa.

Parce que, dans l'intervalle, j'ai déposé deux propositions de loi sur l'amnésie et l'indemnisation des victimes respectivement le vendredi 30 juin 2017 et le vendredi 15 septembre 2017 à l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire.

Et, j'ai été vraiment heureux d'apprendre, le mardi 26 septembre 2017, lors d'une séance plénière, à l'Assemblée nationale, du doyen d'âge de l'hémicycle, l'honorable Diawara Mamadou, que mes deux propositions de lois seront transmises bientôt au gouvernement, avant qu'elles ne reviennent au Parlement pour discussions en Commission. Aussi, conformément à l'article 54 alinéa 5 du règlement de l'Assemblée nationale en vigueur, lesdites propositions de loi ont-elles eff (...)

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