Promotion au niveau des grands Commandements : Voici pourquoi Ouattara bétonne son pouvoir

  • Source: linfodrome.com
  • Date: sam. 23 déc. 2017
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Plusieurs décrets signés portant inscription au tableau d'avancement et promotion d'officiers supérieurs des Forces armées de Côte d'Ivoire (Faci), étendus à la gendarmerie et à la Police nationale.

Le Chef d'état-major général des armées (Cemag), Touré Sékou, promu au grade général de corps d'armée. Le commandant supérieur de la gendarmerie nationale, Kouakou Kouadio Nicolas, qui passe de général de brigade au grade de général de division. Le colonel-major Koffi N'Guessan Alfred, Chef d'état-major de l'armée de l'air, le colonel-major Namori Karamoko, adjoint au Chef d'état-major particulier du chef de l'État, le colonel-major Yao Dolo N'Dri Athanase, médecin-directeur de la Santé et des actions sociales des armées, promus au grade de général de brigade. Le commissaire divisionnaire major Kouyaté Youssouf, Directeur général de la Police nationale, est nommé contrôleur général de police.

Le chef de l'État, Alassane Ouattara, chef suprême des armées de Côte d'Ivoire, a ainsi, à la fois, mis du baume au cœur de certains officiers supérieurs, et donné du réconfort moral à d'autres. Il a aussi et surtout réconforté ceux qui sont inscrits sur le tableau d'avancement au titre de l'année 2018. Ceux qui ont eu de la promotion, en guise de réconfort moral, de la part du chef de l'État, sont ceux-là qui, normalement, devraient quitter, ce mois de décembre 2017, les rangs des Faci parce que frappés par la limite d'âge, pour aller à la retraite.

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Il s'agit du Chef d'état-major des Faci, le désormais général de corps d'armée, Touré Sékou et le Commandant supérieur de la gendarmerie nationale, le général de division Nicolas Kouakou. Les promotions aux grades de généraux de corps d'armée et de division, dont ils viennent de bénéficier, leur octroient un «  bonus » de trois ans supplémentaires de présence à la tête des Faci et de la gendarmerie nationale. Ils pourraient garder, de ce fait, la haute main, jusqu'en 2021, sur ces deux grandes institutions militaires du pays. Que peut bien contenir la botte secrète de ces nominations et promotions du chef de l'État censé quitter le pouvoir en 2020 ?

Que peut bien cacher ces inscriptions au tableau d'avancement de plusieurs officiers supérieurs en 2018 ? Quel est le projet du chef de l'État, Alassane Ouattara, qui, «  a priori » ne veut pas être candidat en 2020 mais qui, selon la Constitution, peut être candidat s'il le souhaite ? Serait-ce un camouflet pour ses adversaires potentiels en 2020 ? Alassane Ouattara attend-il de ces généraux et officiers supérieurs qui viennent d'être promus, un retour de l'ascenseur en temps opportun ? Des Ivoiriens se posent mille et une questions… « Oui a priori. Parce qu'il est clair que nous avons une Constitution qui m'aurait autorisé à le faire si je le souhaitais. Je ne suis pas pour la limitation des mandats dans les différentes constitutions, je l'ai fait savoir à l'occasion de la modification constitutionnelle au Rwanda. Ceci étant, j'ai ma propre position... », avait déclaré le président ivoirien, le 25 novembre 2017, en France, sur une chaîne de télévision.

Des observateurs prêtent au chef de l'État, une volonté de se succéder à la tête du pays en 2020, en entretenant (...)

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